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515
EXPÉRIENCES DE M. GLAISHER.
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Le plus élevé de tous ces voyages fut celui de MM. Bar
ral et Bixio; ils s'élevérent jusqu'à la hauteur de 7,049
mètres, où, comme nous l'avons vu plus haut, ils rencon.
trérent un froid excessif de — 595,7.
Depuis cette époque, nous pouvons signaler d'autres
ascensions plus élevées encore que les précédentes : ce sont
celles de M. Glaisher, chef du département météorolo-
gique de l'Observatoire de Greenwich, avee l'aéronaute
Coxwell.
Le 5 septembre 1862, les aéronautes anglais sont parve-
nus jusqu'à la hauteur de 10,000 métres. A cette distance
prodigieuse, le froid était si intense, que M. Coxwell perdit
l'usage de ses mains; il ne put ouvrir la soupape pour
redescendre en donnant issue au gaz qu’en tirant la corde
avec ses dents. Depuis la hauteur de 8,500 mètres,
M. Glaisher était déjà sans connaissance, et bien peu s'en
fallut que les deux voyageurs ne restassent morts et gelés
dans l’atmosphère. A 8 kilomètres d’élévation, le ther-
momètre était descendu à 21° au-dessous de zéro. La
marche des températures, dans les ascensions de M. Glai-
sher, s’est montrée fort irrégulière : le mercure s'est
maintenu au même niveau pendant un certain temps,
lorsqu'on traversait un courant d'air chaud, et est méme
quelquefois monté de plusieurs degrés pendant que le
ballon s'élevait. Ainsi, le 17 juillet 1862, la température
resta à — 5° jusqu’à 4 kilom. de hauteur, elle se maintint
à + 5°,6 vers 6 kilom., et tomba rapidement à — % à
8 kilom. Des irrégularités analogues ont été observées les
18 août, 5 septembre, etc.
On a pu néanmoins former un tableau donnant lamoyenne
de la température pendant l’élévation. Il en résulte
que la quantité dont il faut s’élever pour avoir un abais-
sement d’un degré s’augmente constamment avec la hau-