518 LES BALLONS.
par M. Flammarion a été présenté par M. Delaunay à
l'Institut.
Nous choisirons dans les communications lues à l’Institut
par M. Delaunay, au nom de M. Flammarion, les passages
principaux, qui résument les observations météorolo-
giques faites par celui-ci dans la série de ses voyages
aéronautiques.
« Les ascensions scientifiques que j'ai accomplies l'an-
née derniàre et que je poursuis cette année, dit M. Flam-
marion *, m’ont amené à la découverte et à la consta-
tation de faits importants dont la connaissance me paraît
de nature à jeter quelque lumière sur les problèmes en-
core si obscurs de la météorologie. Pénêtré de la convic-
tion que tous les mouvements de l’atmosphère sont sou-
mis à des lois régulières aussi bien que ceux des corps
célestes dont la mesure constitue aujourd’hui l'édifice
inébranlable de l'astronomie moderne, j'ai pensé qu’il
serait utile à la fondation de la science du temps de cher-
cher à voir de près le mécanisme de la formation des
nuages, la circulation des courants, l’état physique des
différentes couches d’air, en un mot, d’observer, en s’y
transportant, le monde atmosphérique dans son action
multiple et permanente. La perspective des bienfaits que
la science météorologique répandra un jour sur le travail
de l'homme, l'examen de la connexion de cette science
avec l'astronomie et la physique du globe d'une part, avec
la physiologie de la vie des plantes, des animaux, et de
l'homme lui-méme d'autre part, ont soutenu ma confiance
en l'utilité de ces excursions aériennes. Je viens soumettre
à l'Académie les principaux résultats dus à dix voyages,
effectués en diverses conditions atmosphériques, de nuit
! Comptes rendus de l’Académie des sciences, séance du 95 mai 1808,
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