launay à
l'Institut
passages
étéorolo-
voyages
ies l'an-
M. Flam-
| consta-
1e parait
mes en-
| CONVIC-
ont sou-
's corps
l'édifice
sé quil
le cher-
ion des
que des
, ens'y
| action
üts que
travail
science
1, avec
c et de
nfiance
mettre
)yages,
le nuit
ai 1868,
EXPÉRIENCES DE M. CAMILLE FLAMMARION. — 519
comme de jour, le matin et le soir, par un ciel couvert
comme par un ciel pur. Quelques-uns de ces voyages ont
eu une durée de douze à quinze heures. J'ai établi mon
programme d'aprés les séries entreprises par Biot et Gay-
Lussac en 1804, Barral et Bixio en 1850, Welsh et Glaisher
en Angleterre, séries auxquelles j'ai ajouté les indications
données à cet égard par Arago, et celles que des circon-
stances nouvelles dans la science m’ont engagé à leur ad-
joindre.
« Le programme est vaste et complexe. Je présente au-
jourd'hui les résultats que je considére comme le plus
solidement aequis par mes diverses séries d'expériences.
Ces observations peuvent étre énoncées dans l'ordre sui-
vant:
« 1° Loi de la variation de l'humidité dans l'air suivant
l’altitude ;
« 99 Accroissement du pouvoir diathermane de l'air et
de la radiation solaire avec l'altitude et avec la décrois-
sance de l'humidité ;
«3° Circulation des courants; leur déviation giratoire
et les mouvements généraux de l'atmosphère ; intensité et
vitesse des courants ;
« 4° Loi du décroissement de la température de l'air ;
« 5° Nuages : forme, hauteur, dimensions ; état hygro-
métrique et calorifique ; phénomènes, etc.;
« 6° Expériences diverses relatives à l’acoustique , à
l'optique, à la mécanique, à la physique du globe, à l'as-
tronomie, ete.
« Pour faire ces expériences, je me suis tour à tour
servi de deux aérostats. L'un, appartenant à l'Empereur,
a été mis avec bienveillance, par M. le maréchal Vaillant,
ministre de la maison de l’empereur, à la disposition de
la Société aérostatique de France, de concert avec laquelle