320 LES BALLONS.
j'ai accompli une partie de mes voyages aériens ; cet aéro-
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stat cube 800 metres. Le second, cubant 1,900 métres, |
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Tiu appartient à M. Eugéne Godard, aéronaute de l'Empereur,
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EI en compagnie duquel j'ai fait d'ailleurs tous mes voyages,
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M dans l'un comme dans l'autre ballon. Mon pilote aérien
I avait la direction matérielle de l'aérostat, non-seulement
M pour les préparatifs des ascensions et les soins qui suivent A
| la descente, mais encore pendant la durée des voyages.
| Cette condition m'a paru étre la meilleure pour assurer
I la liberté des observations scientifiques.
| « J'exposerai les résultats de mes observations scienti-
ILU fiques dans l'ordre de mes observations dans l'ordre des m
i chapitres énoncés plus haut. ;
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Loi de la variation de l'humidité dans l'air suivant j qi
l'altitude. ir
« Dans dix séries d'observations spéciales représentant m
environ cinq cents positions différentes, la distribution de 9
la vapeur d'eau dans les couches atmosphériques a suivi A
une règle constante que l’on peut énoncer en ces termes : :
« 1" L'humidité de l'air s'accroit à partir de la surface (s
du sol jusqu'à une certaine hauteur ; 2° elle atteint une TX
zone où elle reste à son maximum ; 3° elle décroit à partir de
de cette zone et diminue constamment ensuite à mesure I
que l’on s'élève dans les régions supérieures. ex
« La zone à laquelle je donnerai le nom de zone d'humi- :
B dité maximum varie de hauteur suivant les heures, sui- Bi
n vant les époques et suivant l'état du ciel. :
oh « Je ne l'ai trouvée qu'en de rares circonstances (prin- e
| HE I cipalement àl'aurore) voisine de la surface du sol. s
B « Cette marche générale de l'humidité est constante, Ne
que le ciel soit pur ou couvert, et elle se manifeste dans