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EXPÉRIENCES DE M. CAMILLE FLAMMARION. 321
les observations faites pendant la nuit aussi bien que dans
les observations diurnes.
« Les tableaux hygrométriques construits aprés chaque
voyage montrent avec évidence la permanence de cette loi.
Accroissement du pouvoir diathermane de l'air et de la
radiation solaire avec l’altitude et avec le décroissement
de l’humidité.
« Lorsqu'on a dépassé les régions inférieures de l’at-
mosphère, et en général l’altitude de 2,000 mètres, on ne
peut s'empêcher de constater l’accroissement très sensible
de la chaleur du soleil relativement à la température de
l'air ambiant. Ce fait ne m'a jamais plus impressionné
que dans la matinée du 10 juin 1867, lorsque, nous
trouvant à sept heures du matin à une hauteur de 9,500
métres, nous avons eu pendant une demi-heure 15° de
différence entre la temperature de nos pieds et celle de
nos têtes ; ou, pour mieux dire, entre la température de
l’intérieur de la nacelle (ombre) et celle de l’extérieur
(soleil). Le thermomètre à l'ombre marquait 8°; le ther-
mométre au soleil, 25». Tandis que nos pieds souffraient
de ce froid relatif, un ardent soleil nous brülait le cou,
les joues, et en général les parties du corps directement
exposées à la radiation solaire.
« L'effet de cette chaleur est encore augmenté par l'ab-
sence du plus léger courant d'air.
« Daus une ascension postérieure à celle-ci, j'ai éprouvé
en même temps la différence singulière de 20° entre la
température de l'ombre et celle du soleil, à 4,150 métres
d'altitude. Le premier thermomètre marquait 9°,5 au-
dessous de zéro; le second, — T0* 5.
« Cet écart du rapport de la température de l'air à celle
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