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EXPÉRIENCES DE M. CAMILLE FLAMMARION. 529
mencement de cette note. Le maximum d'humidité n’est
pas dans leur sein, mais dans le plan de leur surface in-
férieure. La température à l’ombre est plus élevée dans
les nuages cumulo-stratus qu'au-dessous comme au-dessus.
Ces nuages ne sont pas autre chose qu’un état visible de
la vapeur d’eau répandue dans l’air sous forme ordinai-
rement invisible. Ils marchent avec l’air et peuvent rede-
venir invisibles en traversant certaines régions. Leur hau-
teur varie selon les heures ; c’est vers le milieu du jour
qu'elle est le plus élevée. »
EXPÉRIENCES DIVERSES.
« A. Transmission du son, intensité, vitesse.— l'intensité
des sons émis à la surface de la terre se propage sans s'é-
teindre jusqu'à de grandes hauteurs dans l'atmosphére.
Pour en citer quelques exemples, le sifflet d'une loco-
motive s'étend à 5,000 métres de hauteur, le bruit d'un
train à 2,500 métres, les aboiements jusqu'à 1,800 mètres ;
un coup de fusil se percoit à la méme distance; les cris
d'une population se transmettent parfois jusqu'à 1,600 mé-
tres, et l'on y discerne également bien le chant du coq et
le son d'une cloche. A 1,400 métres, on entend trés-dis-
tinctement les coups de tambour et tous les sons d’un or-
chestre. A 1,200 mètres, le cahot des voitures sur le pavé
est bien perceptible. A 1,000 mètres, on reconnaît l'appel
de la voix humaine; pendant la nuit silencieuse, le cours
d'un ruisseau ou d’une rivière un peu rapide produit à
cette hauteur l'effet de chutes d'eau puissantes et sonores.
À 900 mètres, le coassement des grenouilles laisse entiè-
rement apprécier son timbre plaintif. Il n'est pas jusqu'aux
bruits crépusculaires du grillon champétre (cri-cri) qu'on
n'entende trés-distinctement jusqu'à 800 métres de hauteur.