CHAPITRE IV
Premiere experience publique (Annonay, le 5 juin 1783).
On a coutume de placer sur le méme rang scientifique
les deux frères Joseph et Étienne Mongolfier. Cette associa-
tion de deux noms fort inégaux paraît plutôt due à l'amitié
fraternelle qui les unissait du vivant de ceux qui les ont
portés, qu'à l'égalité du mérite de ces deux esprits à la
reconnaissance de la postérité. Des recherches particu-
lières nous ont appris que Joseph Montgolfier était fort
supérieur à ses frères, et que c'est à lui principalement,
sinon exclusivement, que l'invention de l’art aérostatique
doit être attribuée. Toutefois nous n’insisterons pas sur
cette particularité, et puisqu’une sainte amitié a constam-
ment répandu sur la patriarcale famille des Mongolfier le
parfum de l'unionla plusintime, nous respecterons ce sou-
venir sacré, et nous laisserons parfois dans notre langage le
frère de Montgolfier à la place d'honneur qu'il occupa pen-
dant sa vie*.
! L’auteur croit cependant utile de donner ici un extrait d'une
lettre que M. Séguin ainé, membre correspondant de l'Institut, neveu
de J. Montgolfier, lui écrivit d'Annonay à ce sujet :
« Tous ceux qui ont écrit sur lui, tant pour ses biographies que
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