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LES VIEILLARDS 191
ce poéte, à l'Essai sur l'Homme, à la Priére univer-
selle, etc.
Voici l'un des plus beaux fragments :
« Toutes choses ne sont que les parties d'un en-
semble merveilleux
« Dont la nature est le corps et Dieu l'àme ;
« Qui se transforme partout et partout est le
méme ;
« Grand sur la terre, grand dans l'immensité du
ciel.
« Sa chaleur rayonne sur nous dans le soleil, son
souffle nous rafraichit dans la brise ;
« Il brille d’une douce lumière dans les étoiles,
et il fleurit dans les arbres du printemps ;
« Il existe dans toute existence, i| s'étend dans
toute étendue ;
« Il répand sans se diviser, il donne toujours sans
Jamais perdre ;
« Il respire dans notre âme, 1l vit dans notre être
mortel ;
« Aussi complet, aussi parfait dans un cil de notre
œil que dans un battement de notre cœur,
« Aussi complet, aussi parfait dans l'homme mi-
sérable qui gémit que dans l’éclatant séraphin qui
adore en brûlant.
« Pour lui, rien de haut, rien de bas, rien de
petit ;
« Il remplit, il limite, il unit, 1l égalise tout. »
Poi sema