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tré
LA MANDRAGORE, LE GIN-SENG. 217
J'ai cité, et qui estrapporté par le P. Kircher, parle en
ces termes : « Je ne saurais mieux représenter cette
« racine, en disant qu’elle est presque semblable à
« notre mandragore, hormis que celle-là est un peu li
^
« plus petite, quoiqu'elle soit de quelqu'une de ses i
« espèces. Pour moi, ajoute-t-il, je ne doute point Hi
« du tout qu’elle n’ait les mémes qualités et une
« pareille vertu, puisqu’elle lui ressemble si fort et
« qu'elles ont toutes deux la méme figure. »
« Si le P. Martini a eu raison de l'appeler une cs-
pèce de mandragore à cause de sa figure, il a eu tort
de l'appeler ainsi à cause de ses propriétés. Nos
espèces de mandragore sont narcotiques, rafraîchis- Il
santes et stupéfiantes. Ces qualités ne conviennent
point du tout au gin-seng. Cependant l’idée du |
P. Martini, que j'ai vue justifiée ailleurs, m’a donné |
|
envie de pousser plus loin ma recherche. En effet,
avant trouvé que notre mandragore d'aujourd'hui
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d'un commun sentiment, n’était pas la mandragore
des anciens, j'ai cru qu’en cherchant un peu, et n
qu'en comparant le gin-seng avec ce que les anciens
ont dit de leur mandragore, on pourrait soutenir
que c'est l'2v02ezópooeoz de Pvthagore et la mandra-
gore de Théophraste. Ce que j'en dis pourtant est
moins pour donner mes conjectures pour des certitu-
des, que pour les soumettre aux savants et leur
donner lieu de pousser plus loin leurs recherches.
« Voiet done comme je raisonne. Théophraste est
le premier des auteurs anciens qui ait décrit des plan-