14 LES VEGETAUX MERVEILLEUX.
contre les hautes formes des vegetaux immenses, tels
que les baobabs, les mangliers, les palmiers, les
élégantes fougères arborescentes, les aloès, les bruyè-
res, les plantes riches et rayonnantes qui aiment el
cherchent l’influence de l’astre radieux. En nous
éloignant des climats brûlants, nous rencontrons les
oliviers, les lauriers, les mimosas, les bambous. Con-
tinuons notre route vers le pole; voici les magno-
lias, les châtaigniers, les cotonniers, les charmes.
Marchons encore: parvenus aux latitudes de la France
et de l’Europe moyenne, nous trouverons le chène,
le hêtre, le bouleau, l’orme, nos arbres fruitiers, nos
céréales. Si nous poursuivons nos observations vers
les contrées septentrionales, nous rencontrons aux
limites de la végétation, le sorbier, le frêne, le sa-
pin, le pin, les conifères ; les végétaux précédents se
sont arrêtés à diverses latitudes : le chène, le noise-
tier, le peuplier à 60°, le hètre, le tilleul à 65°; les
conifères eux-mêmes ne dépassent pas le 67° degré.
Au delà du 70° quelques saules rabougris se rencon-
trent çà et là. Plus loin, au Spitzberg, au delà du
75° degré, il n’y a plus un seul arbre; les ar-
bustes et les plantes ont eux-mêmes disparu ; le blé
est mort, l’orge et l’avoime ne dépassent pas le
70e parallèle. ‘
La physionomie locale de la géographie des plan-
tes dépend, comme on voit, de la température nor-
male de chaque climat; nous allons étendre ce prin-
,
cipe à un autre mode de distribution végétale, et
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