16 LES VÉGÉTAUX MERVEILLEUX.
avec Humboldt, Hooker et quelques botanistes céle-
bres, la gloire des progrès réalisés dans la géogra-
phie végétale, science née au commencement de ce
siècle. Voici les observations faites dans l’ascension
du mont Ventoux, en Provence. Nous choisissons cet
exemple parce qu’il appartient à notre pays.
« Élevons-nous sur le versant sud, dit le profes-
seur de Montpellier, celui qui se confond à sa base
avec la plaine du Rhône : toutes les plantes de la
plaine appartiennent à la région la plus basse; ellese
caractérise très-bien par deux arbres, le pin d’Alep et
l’olivier. Le premier ne dépasse pas 430 mètres au-
dessus du niveau de la mer, le second monte plus
haut, mais ne dépasse pas 500 mètres. Sous ces ar-
bres on rencontre toutes les espèces méridionales
qui caractérisent la végétation de la Provence : le
chêne kermès, le romarin, le genêt d’Espagne. Une
zone étroite succède à celle-ci : elle est caractérisée
par le chêne vert, qui ne dépasse guère 56 mètres.
Au milieu des taillis, on trouve la dentelaire d’Eu-
rope, le genévrier eade, etc.
« Une région dépourvue de végétaux arborescents
vient immédiatement après les deux premières. Le
sol est nu, pierreux, généralement inculte; cepen-
dant cà et là on remarque des champs de pois chi-
ches, d’avoine ou de seigle, dont les derniers sont à
1,030 mètres au-dessus de la Méditerranée. Mais un
arbrisseau, le buis, deux sous-arbrisseaux, le thym
et les lavandes, une autre lobiée herbacée, le nepeta
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