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DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE. 17
graveoleus, dominent pour la taille et le nombre.
Les hêtres montent jusqu’à 1,660 mètres. À cette
hauteur, les dépressions sont peu profondes et les
arbres exposés à l’action déprimante du vent qui les
couche sur le soi ne sont plus que d'humbles buis-
sons.
«À lahauteur de 1,700 mètres, le froid est trop vif,
l'été trop court, et le vent trop violent pour que le
hétre puisse encore subsister. Aussi, sur le Ventoux,
comme dans les Alpes et les Pyrénées, un arbre de
la famille des conifères est le dernier représentant de
la végétation arborescente. C’est une espèce de pin
assez basse, appelée pin de montagne. Ces pins s’é-
lèvent à plusieurs mètres de hauteur dans les en-
droits abrités, et deviennent des buissons touffus
dans les endroits exposés au vent; ils montent jus-
qu'à la hauteur de 1,810 mètres, et forment la li-
mite extrême de la végétation arborescente.
« La flore nous enseigne donc, au défaut du baro-
metre, que nous touchons à la région où cette végé-
tation a disparu, mais où le botaniste retrouve avec
ravissement les plantes de la Laponie, de l'Islande et
du Spitzberg. Dans les Alpes, cette région s'étend
jusqu'à la limite desneiges perpétuelles, séjour d'un
éternel hiver; mais le Ventoux ne s'élevant qu'à
1,911 mètres, son sommet appartient à la partie in-
férieure de la région alpine des Alpes et des Pyré-
nées. À cette hauteur, tout arbre a disparu, mais
une foule de petites plantes viennent épanouir leurs
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