OBSERVATIONS SUR DIOPHANTE.
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ad productum sub hypotenusa et perpendiculo alterius habeat rationem
datam.
Quze sane qusestio diu nos torsit et vere diffieillimam quilibet ten-
tando experietur, sed tandem patuit generalis ad ipsius solutionem
methodus.
Vr
Vr
premier triangle, en sorte toutefois que 2c, 7» 0; il forme le second en posant
del bà : 40-5 M
(c S bat E €3 — 4€1,
et le troisieme en prenant
Q3 — (403,
On a alors, d'une part,
de l'autre,
ba — 4603 2- 001, £3 — €4€3 — D4 Ds.
0103403 — (0403)*;
€1 €3 €3 — (25,0,)?
Fermat a bien reconnu que Diophante, se donnant arbitrairement, par exemple, le troi-
SA ; üq09. .
sieme triangle (5, 3, 4), cherche les deux autres en sorte que Ti soit dans un rapport
1€2
donné, à savoir 5. Mais il n'a pas deviné le procédé de l'auteur gree, qui a été restitué
par Otto Schulz ( Diophantus von Alexandria arithmetische Aufgaben nebst dessen Schrift
über die Polygon-Zahlen, aus dem Griechischen übersetzt und mit Anmerkungen be leitet.
Berlin, 1822, p. 546-551) d'apres le texte donné par Bachet.
Diophante prend d'abord deux triangles auxiliaires (21, P1, 1)» (2 05, Y4), tels que
8,1 soit à Bay» dans le rapport donné. Ces deux triangles, obtenus comme dans le pro-
bléme précédent V, »4, sont d'ailleurs (13, 12, 5) et (5, 4, 3).
D'autre part, ayant un triangle (2, 8, 1), Diophante sait construire un triangle («, b, c)
(2^
tel que ac — H. Il prend à cet effet
I 2:29 Q.
um cd, bo E, (um.
9, 2,0. d
Du triangle (13, 12, 5) il déduit de cette facon le triangle (o: DS, o): et du
i; : 1:7. 19 : lom ; : ef,
triangle (5, 4, 3), le triangle (2. t ES. Les deux triangles ainsi formés salisfont
2 M0c€. 5
évidemment à la condition imposée.
Pour achever le probléme primitif, Diophante prend pour les trois carrés cherchés
c'est-à-dire
fe 6) N? e. NM?
FL — a) ; X , vom ,
NO. ) 43 ] 03
ijo 20370 3. 16
98560177 095 ^7 95"
, L ^ . . 65
et, égalant leur produit à z?, il tire pour x la valeur 7;
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