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a de luy une methode pour la quadrature des paraboles de tous les
degrez.
Une autre de maaimis et minimis, qui sert non seulement à la deter-
mination des problemes plans et solides; mais encore à l'invention des
touchantes et (') des lignes courbes, des centres de gravité des solides,
et aux questions numeriques.
Une introduction aux lieux, plans et solides; qui est un traité ana-
lytique concernant la solution des problemes plans et solides; qui
avoit esté veu devant que M. Descartes eut rien publié sur ce sujet.
Un traité de contactibus sphericis, ou il a demonstré dans les solides
ce que M. Viet Maitre des Requestes, n'avoit demonstré que dans les
plans.
Un autre traité dans lequel il rétablit et demonstre les deux livres
d'Apollonius Pergzus, des lieux plans.
Et une methode generale pour la dimension des lignes courbes, etc.
De plus, comme il avoit une connoissance tres-parfaite de l'anti-
quité, et qu'il estoit consulté de toutes parts sur les difficultez qui se
presentoient; il a éclaircy une infinité de lieux obscurs qui se rencon-
trent dans les anciens. On a imprimé depuis peu quelques-unes de ses
observations sur Athenée; et celuy qui a traduit le Benedetto Castelli
de la mesure des eaux courantes, en a inseré dans son ouvrage une
tres-belle sur une Epistre de Synesius, qui estoit si difficile, que le
Pere Petau qui a commenté cét autheur, a advoüé qu'il ne l'avoit peu
entendre. Il a encore fait beaucoup d'observations sur le Theon de
Smyrne et sur d'autres Autheurs anciens. Mais la pluspart ne se trou-
veront qu'éparses dans ses Epitres; parce qu'il n'écrivoit gueres sur
ces sortes de sujets, que pour satisfaire à la curiosité de ses amis.
Tous ces ouvrages de Mathematique, et toutes ces recherches cu-
rieuses de l'antiquité, n'empéchoient pas que M. de Fermat ne fit sa
charge avec beaucoup d'assiduité, et avec tant de suffisance, qu'il a
passé pour un des plus grands Jurisconsultes de son temps.
(GIUVRES DE FERMAT. — APPENDICE.
(1) Lire des touchantes des lignes courbes.