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(127,
DISSERTATION EN TROIS PARTIES.
117
TROISIEME PARTIE DE LA DISSERTATION.
Cela peut suflire pour la theorie generale; car les problemes que
Descartes donne comme résolubles au moyen de courbes d'un degré
trop élevé, nous les avons heureusement abaissés par une méthode
générale à des courbes d'un degré moitié moindre. Mais on doit com-
prendre ceci en ce sens qu'il faut au moins ce degré pour toutes les
questions absolument, car une infinité de cas spéciaux.se prêtent à un
abaissement encore plus grand. Je veux donc aller plus loin et ramener
l'analyse cartésienne, non seulement à des termes de degré moitié
moindre, mais à des degrés 4 fois, 6 fois, roo fois, et indéfiniment
moins élevés pour certains cas. On reconnaitra miéux ainsi l'erreur
de Descartes, et elle trouvera sa correétion immédiate par l'analyse ;
au reste, je désignerai, ce qui est plus commode, dans les degrés éle-
vés, les puissances par les nombres que comportent leurs exposants.
Soit proposé de trouver six moyennes proportionnelles entre deux don-
nées. Soient b et d les deux données, a la première moyenne à trouver,
on a l'équation' a? — b°d. D'après Descartes, cette équation ne peut
étre résolue que par des courbes du 5* ou du 6* degré. Dans la seconde
Partie de cette Dissertation, elle est, avec. toutes les autres de méme
nature, résolue généralement par des courbes du 4° degré. Mais rien
ne nous empêche de la résoudre par des courbes du 3° degré. Égalons
en effet chacun des membres de l'équation au terme a'e?d. Si, dans
l’équation avec a’, on divise de part et d'autre part par a*, il vient
ed —a°, ce qui donne, comme on voit, une courbe du 3° degré. De
l'autre côté, a*e*d = 6°d; divisant par d et extrayant la racine carrée,
^e — D?, ce qui donne également une courbe du 3° degré. L'inter-
section de ces deux courbes donnera la valeur de a, c'est-à-dire la so-
lution du problème proposé au moyen de courbes du 3° degré.
Soit proposé maintenant de trouver douze moyennes proportionnelles
entre deux données; l'équation sera a'*= b'?d. Descartes a pensé
qu'elle ne peut se résoudre que par des courbes du 11° ou 12° degré.