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(EUVRES DE FERMAT.
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fois et, sur son prolongement, KQ — EF (demi-base); je mene les ordon-
nées KI, QP. D'apres ce qui a été démontré et conformément à la regle
générale,
segm. parab. YTA9 __ (4° courbe) EXL
segm. parab. KIPQ (r* courbe ) EMA
Mais, d'aprés Archiméde, le rapport des segments paraboliques est
donné, donc celui des courbes est donné ; mais la première est donnée,
comme il a été démontré ; donc la quatrième est donnée, et l’on peut
assigner une droite donnée qui lui soit égale. D'ailleurs cette relation
constante peut, si l’on veut, être accommodée en langage géométrique,
en écartant la parabole et en se servant seulement de la règle et du
compas.
Enfin qui ne voit que ce qui a été prouvé et réduit en règle pour les
courbes totales vaut pour les arcs de ces courbes à comparer entre
eux, au moyen de segments paraboliques ayant pour hauteur les seg-
ments de la demi-base qui correspondent aux arcs de courbes?
JE N’AJOUTE RIEN sur les solides engendrés par ces courbes en nombre
infini, ni sur leurs surfaces courbes, ni sur les centres de gravité de ces
lignes, de ces solides ou de ces surfaces; car les méthodes générales
données à cet égard par de célèbres géomètres ne laissent rien ignorer
là-dessus une fois connue la propriété spécifique de la courbe donnée,
quoiqu'en beaucoup de cas il ne soit pas inutile que chacun fasse
usage de sa propre industrie.
Mais, avant de terminer cet écrit, il me vient à la pensée d'examiner
la proposition suivante :
Soient (fig. 133) COA notre courbe parabolique, À son sommet, AB son
axe, CB sa demi-base. On peut en former une infinité d'autres courbes
de la manière déjà indiquée, mais non pas, comme auparavant, du côte
de la base, au contraire de celui du sommet. Soient donc formées ainsi
les courbes AIF, AGE, etc. indéfiniment, sous ceite condition que, si l’on
prend sur l'axe un point quelconque D et que l’on mène à l'axe la per-
pendiculaire DOIG, qui coupe les courbes aux points O, 1, G, la droite DI