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(EUVRES DE FERMAT.
[10, 11]
qui est évidemment donné de position. Soit pris sur le premier cercle
un point E quelconque; joignez EA; soit l'angle EAB égal au donné,
= CL AE
et le point B sur le second cercle, je dis que „= est le rapport donné.
Joignant FE, BC, on prouvera, comme ci-dessus, que les angles
FAE, CAB sont égaux et, en raisonnant comme dans la proposition 1
. . ; . AF AC
(2° figure), que les triangles FAE, CAB sont semblables. Donc t1; — 4
e P, as qua AT AE . AE |. ,
et vicissim 4c c'est-à-dire zy — xg. Done le rapport x est le donné
et le sens de la proposition est évident, aussi bien que la consé-
quence.
4. Proposition. — Que d’un point donne on mene deux lignes sous un
angle donné et telles que leur rectangle sou donne; si l'extrémité de l'une
se trouve sur un lieu plan donné de position, il en sera de méme pour
l'autre.
Soit G le point donné ( fig. 7) avec la droite AC donnée de position,
sur laquelle j'abaisse la perpendiculaire GB; soit BGE l’angle donné
et BG x GE l’aire donnée. Sur GE, je décris le demi-cercle GEF. Pre-
nant sur la droite donnée de position un point quelconque D, je joins
DG, et fais l'angle DGF égal au donné; je dis que DG »« GF est égal à
l'aire donnée.
Joignant FE, je prouverai, comme dans la proposition précédente,
l'égalité des angles BGD, EGF; mais ceux en B, F sont égaux comme
droits: on conclura la similitude des triangles BGD, EGF, l'égalité