COMMERCIUM DE WALLIS.
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ait
de multiplier, par ce carré à ajouter, le nombre carré donné par les
règles précédentes.
Ainsi soit 5? le carré à ajouter.
431
. ^ .\ « + 49 . . . 4b?g
Avec la première règle, au lieu de > M faut prendre VC
. p?
Avec la seconde, au lieu de 7%, i] faut prendre "2^,
dà p di.
; p ;
On a, en effet, de la sorte, d'une part ign + 6°, de l’autre
manb? 9 ;
B b?, nombres carrés.
Voilà ce que je vous avais écrit dans cette lettre dont je vous ai
parlé, mais que j'ai cru devoir faire revenir, en raison des nouvelles
Indications que Fermat donne seulement aujourd’hui. Il y a, en effet,
lieu de compléter quelque peu ce qui précède, eu égard à la nouvelle
limitation requise, dont il n’était nullement fait mention dans l’énoncé
antérieur.
Fermat dit maintenant qu'il a voulu parler des seuls carrés entiers,
non des fractionnaires; qu'en fractions, les solutions sont $1 faciles
qu'elles peuvent étre fournies a quolibet de trivio arithmetico (^).
En tout cas c'est déjà quelque chose que votre trés noble correspon-
dant reconnaisse enfin que la question qu'il avait posée est de celles
que peut facilement résoudre quilibet de trivio artthmeticus ; il n’y a
guère qu’il en jugeait tout autrement et pensait même qu’elle n’avait
pas été résolue par le très honorable Vicomte, parce que celui-ci ne
l'avait pas trouvée difficile (^). Cependant on pourrait peut-étre se
demander si Fermat lui-méme, pour ne pas parler de quilibet de tripio
arithmeticus, avant l'énoncé de nos régles, en connaissait une générale,
donnant non seulement des carrés en nombre infini, mais tous les
carrés possibles, tant entiers que fractionnaires: s’il pouvait démon-
trer que cette règle était telle.
(1) « Par le premier venu des caleulateurs de la rue. »
(?) Il est singulier que Wallis oppose entre elles, comme successives, deux déclarations
de Fermat eontenues dans la méme lettre du 6 juin 1657 (Piéce n^ 83 de la Correspon-
dance),