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» 2. On demande aussi (voirpage 311, lignes 26 à 27) fasse
(EUVRES DE FERMAT. — TRADUCTIONS.
» un cube.
» M. de Frenicle a résolu ces questions et M. Martin, qui en a les
» solutions, les fait imprimer, à ce qu'on m'a dit.
» Depuis (*) peu M. de Fermat a écrit ceci à M. de Frenicle.
[Suit la piece LXXX de la Correspondance de Fermat, Tome Il,
page 333.]
» A quoi M. de Frenicle a envoyé l'ordre qu'il tient pour résoudre
» ces questions, dont le caleul est extrémement long. »
En répondant là-dessus à Huygens et à Mylon, je priai M. Mylon de
présenter à M. Frenicle mes tres respectueuses salutations et en méme
temps j'envoyai la page 426 de mes Exercitationes, page que je venais
d'avoir imprimée et oü l'on peut voir combien je lui portais d'égards,
à ce point que, pour ces questions auxquelles mes autres études ne
m'avaient pas permis de consacrer assez de temps, je témoignais que
je lui concédais volontiers la palme. Mylon répondit le 12 avril (?), et
le 21 du même mois (*), Huygens m’envoya de la Haye cette réponse,
où, entre autres choses, il disait :
« Venvoie à M. de Zuylechem les pensées de M. Frenicle touchant
» les propositions numériques de M. de Fermat et vos solutions, et le
» prie de vous en faire part. »
Voici quelles étaient ces pensées de M. Frenicle (*) :
« M. Frenicle trouve que c'est plus tót fait d'examiner tous les
» eubes de suite pour voir ceux qui satisfont (qui est la question
» proposée par M. de Fermat) que de se servir de la méthode de
» M. Schooten. Néanmoins, pour s’en servir, il donne ce théorème :
» Il n’y a aucune puissance dont la racine soit un nombre premier
(1) Correspondance de Huygens, n° 371.
(2) Foir Correspondance de Huygens, n° 382
(3) Voir Correspondance de Huygens, n° 386
(+) Correspondance de Huygens, n° 383.