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vennero architettate. Per i documenti scopertisi si sa inoltre, che il Buono nel 1496 non attendeva alle | tion et sa croyance. En effet la présence de ces Procuraties dans le plan de Durer est une preuve au
Procuratie, ma come ammiraglio viaggiava col general di mare Marc’Antonio Trevisan nell’Adriatico e nel contraire qu’elles ont été bàties bien avant l’an 1500. Les documents précités nous ont appris en oulre que
Mediterraneo. Avvertasi, che quando Pietro Lombardo, pochi anni dopo il 1500, ordinava le fabbriche Buono, en 1496, ne travaillait point aux Procuraties, mais qu’ il voyageait en qualité d’ amiral avec le
laterali all’Orologio, si demolivano gli archi del primo ordine di queste Procuratie, che in origine arri- general de mer Marc-Antoine Trevisan dans l’Adriatique et la Mediterranee. Remarquez que lorsque Pierre
vavano presso l’Orologio medesimo, nè è quindi probabile, che si demolissero quelle arcate, se fossero state Lombard, peu d’années après 1500, exécutait les bàtiments latéraux de l’Horloge, on démolit les arceaux
allora di fresco costrutte. Riflettasi anche, che Buono del secolo XV non era scultore, e s’inferisca dal- du premier étage de ces Procuraties qui s'élendaient auparavant jusqu’auprès de cette Horloge et que par-
l’esame dei ben gravi argomenti, con peso di critica enumerati dal prof. medesimo Cadorin sul suo Palazzo tant il m’est pas probable qu'on eùt deémoli ces arcades si elles avaient été alors tout récemment construites.
Ducale, se possa dirsi questo Buono architello delle Procuralie, o non occorra invece, considerato anche il Nolez aussi que le Buono du XV siècle n’élait pas sculpleur, et deécidez après l’examen des graves argu-
silenzio del Sanuto e del Sansovino ammettersi di più antica epoca della presunta l’edifizio in quistione. ments exposés avec une sage crilique par M. le professeur Cadorin dans son Palais Ducal, sì l'on peut
Poichè varii forono i Buono architetti; e sarebbe più probabile, che l’opera fosse di Bortolammeo della regarder ce Buono comme le créateur des Procuralies; ou sil ne faut pas au contraire, allendu d’ailleurs
Madonna dell’Orto, architetto e scultore, ch’eresse la porta della Carta, in un a Giovanni suo padre, ed le silence de Sanudo, et de Sansovino, faire remonter à une époque antérieure la date de cet édifice. Ef-
era tenuto in sommo pregio nel 1438, io cui seguiva il contratto. È desiderabile pertanto, che sorga in fectivement, il y a eu plusieurs Buono tous architectes, et il est plus probable que cette construction soit
tanto bujo la luce, perchè si conosca l'architetto dei due ordini, e se fu lo stesso o un altro, e quale l’ar- l’ouvrage de Barthelemy della Madonna dell’Orto, architecte et sculpteur qui éleva la porte du Papier, con-
chitetto del terzo, per cui ottennero le Procuratie l’altezza colla merlatura di piedi 50, e metri 19. 1, ointement à Jean son pére, et qui elait fort estimé en 1438, année où le contrat fut passé. Il est donc
avendo la lunghezza di piedi veneti 439, o metri 152. 6. Certo è però, che grande conoscilore si mo- ì désirer que la lumière jaillisse enfin du sein de ces épaisses tenèbres et qu'on sache qui fut l’architecte
sirò, qualunque fosse, di statistica, per la solidità inconcussa della fabbrica, che resistette a tutte le alterazioni des deux éltages, et si ce fut le méme ou un autre qui éleva le troisième, lequel donna aux Procuraties, y
interne, avvenute dal momento, che passò in proprietà dei privati, null’altra unità conservando l’edifizio, compris la crénelure, une hauteur de 50 pieds ou 19. 1. mèlr. ; leur longueur est de 439 pieds vén. ou
tranne quella della facciata esteriore. Qui abitarono i primi benemeriti della città, primi ministri dello Stato, 152. 6 meètr. Il est certain toutefois que, quel qu'il soit, il se montra profondément verse dans la statique;
nei Procuratori di S. Marco, che amministravano le sostanze, ed erano i guardiani del M. C., e i Fab- {la solidité de cet édifice est 1elle qu'il résista à loules les alléeralions intérieures, accomplies depuis le mo-
bricieri della Basilica, così stimati, che le feste alla loro elezione pareggiavano quelle delle vittorie. È in ment où il devint la propriété des particuliers, ne conservani d’aulre unite archileclonique que celle de la
questi recinti siedeva, di 40 anni, senz'attendersi la morte di alcuno, Francesco Foscari, regale di animo fagade exterieure. C'est là qu’ habitèrent les plus utiles citoyens de la ville, les premiers ministres d’Etat
e di aspetto, divino nella eloquenza del foro e nella carità della patria. Qui abitarono Nicolò Marcello, dans les Procurateurs de Saint-Mare qui administraient les biens et étaient les gardiens du M. C. et les
Andrea Vendramin, Andrea Barbo, della famiglia di Paolo II, Pontefice, e quel Pietro Loredan, il primo fabriciens de la Basilique ; personnages sì estimés que les fétes célébrées lors de leur election égalaient celles
vincitore dei Turchi a Gallipoli, la cui autorità fu sì grande, che a sedare un popolare tumulto, per gioia de nos victoires. C'est 1à que siégea , à peine àgé de 40 ans, sans qu’on etit altendu la mort d’aucun
di presunta vittoria, bastò solo, di contro a tremila persone, scendendo dalle Procuratie nella piazza. Questo membre, Frangois Foscari, d’une me et d'un aspect royaux, admirable dans l’éloquence du barreau et par
giojello dell’arte si alienò dalla Repubblica all’occasion delle guerre, che le rendevano urgente un rinforzo son rare patriotisme. Là habitèrent Nicolas Marcello, André Vendramin, André Barbo, de la famille du pape
all’erario, per non aggravare i soggetti, se pur doveva difendere i suoi Stati dagli attacchi dell’ oste. Ma Paul II, et Pierre Loredan, le premier vainqueur des "Turcs à Gallipoli, dont l’autorité fut si grande que,
anche divenule proprietà dei privali, se ne conservò il monumento con religioso rispetto, quasi teatro antico pour apaiser une sédition populaire, dans l’ivresse d’une victoire supposée, il Jui suffit de se montrer seul à
di una parte di venete glorie; e le abitazioni nelle Procuratie, ove adesso sta il casino dei nobili, e risie- trois mille hommes, descendant des Procuraties sur la place. Ce précieux monument fut aliéné par la Répu-
dono varie case patrizie, è segno tuttora in chi le possede di opulenza e di fasto, come conservansi fonte blique lors des guerres qui rendaient urgents des renforts pécuniaires, afin de ne point grever les citoyens, si
di ispirazione alle arti, e di ricchezza al commercio. d’ailleurs elle devait defendre ses Etats contre les attaques de l’ennemi. Mais, pour étre devenu propriélé privée,
GiAnsacoro xo5. FONTANA. cet édifice nen fut pas moins conservé avec un respect religienx, comme une espèce du ihéàtre antique d'une
partie des gloires vénitiennes. Les Procuraties où existe aujourd'hui le Casino des Nobles et où habitent plu-
sieurs familles patriciennes, sont maintenant encore une preuve de l’opulence et du faste véniliens. de méme
mu’une source d’inspirations pour les arls et de richesses pour le commerce.
CnrILANO VI CH-LÈOPOLD.