Full text: I palazzi (Parte 1.)

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Non è pertanto senza fondamento di fama, che questo edifizio da altera famiglia fondato, abitazion di più babite, après s'élre distingués comme chefs d’armees, Hugues surtont, vaillant general des Génois d’abord et 
case e di sempre diviso possesso, salutavasi unicamente e salutasi dei Cavalli, se richiama esso a sì speziose ensuite des Véniliens, et Jacques, général d’armée à la mème époque desastreuse de 1380. Et ce serait à bon 
memorie, da non potersi con altro nome ai presenti additare ed ai posteri, quale monumento di antica belligera droit qu’ y aurait brillé la famille de Jacques Cavalli qui commanda alors l’armée avec sagesse durant les huit 
gloria, nel quale sta oggi in relazione, che venga a stabilire la residenza un principe della religiosa real casa mois du siége, et demenura vainqueur dans la guerre la plus périlleuse que la république ail jamais soutenue 
imperante, prole augusta e ben degna dello Scipione dell’ Austria. après l’invasion de Pepin, guerre ou se signalérent Charles Zéno et Victor Pisani, et l’amour national de 
GianJAcOPO NOB. FONTANA. tous les citoyens, sans en excepler les femmes qui firent fondre ì P’Hòtel-de-la-Monnaie leur or, leur argenterie 
et leurs bijoux mémes. — Les Viénitiens reprirent Chioggia dix mois après que les ennemis sen étaient em- 
parés à force de luttes acharnées par terre et par mer, et quatre mille Génois furent renfermés dans les pri- 
sons de Terre-Neuve, là où s'élèvent aujourd’hui les jardins du Palais-Royal. 
Ce n'est done point sans fondement que ce palais, élevé par une autre maison, séjour de plusieurs fa- 
milles diverses, et constamment partagé entre plusieurs propriétaires, a toujours porté et porte aujourd’hui en- 
core le nom de Cavalli seul, puisqu’il consacre des souvenirs tels qu’on ne saurait le designer convenablement 
sous un autre nom aux Ages présents et futurs, comme un monument d’ancienne gloire militaire, bien digne 
pour un tel motif surtout de devenir le séjour d'un prince de l'illustre maison d’Autriche notre souveraine, d'un 
prince, en un mot, auguste et digne rejeton du Scipion autrichien. 
CRILANOVICH-LEOPOLD.
	        
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