Full text: I templi (Parte 2)

Fra queste tante e sì preziose memorie della virtù degli antichi maestri Pietro Paoletti ascese in ! de Léandre Bassano, et enfin le rachat des esclaves dans le croisillon de gauche esi de Balthasar 
questi dì, senza smarrirsi, il paleo, strinse il pennello e pinse, in una delle pareti del presbiterio, Isacco in d’ Anna. 
alto di esser sagrificato dal padre, nell’altra Cristo, che scaccia i profanatori dal tempio. Poi dal Moria, e Au milieu d’un si grand nombre de ces précieux souvenirs des anciens maîtres, Pierre Paoletti 
dai santi e famosi tabernacoli contaminati da Pompeo, arsi da Tito e da Giuliano indarno rialzati, per-  m’a pas craint de nos jours de monter sur l’échafandage, de s’armer du pinceau et de peindre, sur l’une 
ciò da questa povera terra, in cui ogni cosa è debole ed inferma, spiegando Paoletti volo arditis- des parois du Sanctuaire, Isaac au moment où il va étre sacrifié par son père, sur l’autre-paroi le 
simo al Cielo, ove ogni cosa è sana, stabile e perfetta, pinse nel catino dell’abside l’apparizione del- Christ, qui chasse les profanateurs du temple. Puis, du Moria et des saints et fameux tabernacles souil- 
la Vergine a san Magno, nella vòlta del coro l’Eterno portato dagli angeli, ne’ pennacchi i quattro lés par Pompée, incendiées par Titus, et que Julien releva en vain, c’est-à-dire de cette misérable 
Evangelisti co’ loro simboli; e pinse in modo, che uno scrittore chiarissimo testè diceva: essere terre, où tout n’est que faiblesse et infirmité, Paoletti s’élevant hardiment vers le ciel où toute chose est 
questi freschi « meritevoli di molte lodi, e tali che non facilmente si potrebbero adesso tributare ad  saine, immuable et parfaite, il peignit dans le haut de l’abside l’apparition de la Vierge à Saint Magne, 
» altra opera murale moderna; » e pinse senza presuppor mai, che in breve ora trovar si doves- dans la voùte du choeur l’Eternel porté par des anges, dans les pinacles les quatre Evangélistes avec 
se a’ pie’ di quell’Eterno, fra quegli angeli, fra quegli Evangelisti, che tanto maravigliosamente di leurs symboles, et il a peint tout cela d’une telle manière, qu’un célèbre écrivain disait il n’y a pas 
effigiar si studiava. Paoletti è, da un mese, al coperto dei venti e delle tempeste di questa bassa long temps: « que ces fresques méritent de grandes louange, et quwil ne serait pas aisé d’en trouver 
regione, in che miseramente pellegriniamo. » de nos jours qui puissent leur ètre comparées. » Et Paoletti a exercé là son pinceau sans présuppo- 
ser qu'il se trouverait bientòt aux pieds de cet Eternel au milieu de ces anges et de ces évangélistes 
qu'il s’efforcait de représenter si admirablement, car depuis un mois Paoletti est à l’abri des vents et 
des tempèétes de cette basse région, où nous ne faisons qu’un triste pélérinage. 
Tulto ciò avveniva per il patrocinio tratto da Venezia, già madre ed amorosa nutrice del- Toutes ces améliorations sont dues à la protection que Venise, jadis mère amoureuse des beaux 
le arti belle, ancora ad esse concesso, per la carità dei fedeli, per quella di un Cecchini paroco, e arts, accorde encore de temps en temps à ces mémes arts, à la charité des fidèles, et particulièòrement 
soprattutto per le indefesse sollecitudini di lui, il quale interamente volle ristorato il tempio dalla è celle de monsieur le chanoine Cecchini curé de cette église, dont les soins infatigables sont parve- 
cima al pavimento, levando perciò da quest’ultimo eziandio le vecchie tombe affin di renderlo, con  nus à réparer ce temple du faîte au pavé. Monsieur Cecchini en faisant enlever du pavé de l’église 
tersi marmi, più nobile e ad un uguale livello, opera, che ai bei tempi di Augusto, ben lontani les anciennes tombes, pour le faire couvrir de marbres propres et le rendre plus noble et d’un méme 
dall’attuale progresso, sarebbe stata di assai ardua, anzi d’ impossibile esecuzione. Avvegnachè presso i niveau, a fait une oeuvre, laquelle aux beaux temps d’Auguste, bien éloignés du progrès actuel, aurait 
nostri buoni padri, i Romani, nessuna miseria era maggiore quanto il non aver sepoltura ; ed essi erano &Lé non-seulement d’une exécution bien difficile mais méme impossible. car chez nos bons pères, les 
tanto rispettosi verso le tombe, che gravissime pene erano minacciate a chi avesse osato di aprirle, | Romains, il n’existait pas de plus grande misère que celle de n’avoir point de sépulture ; et ils ava- 
o di rimovere e vilipendere le ceneri in esse custodite; e quando i Romani inferocir voleano con-  ient une si grande vénération pour les tombes, que de très-graves peines étaient infligées à celui qui 
tro un trapassato nemico, abbandonar soleano il corpo di lui agli uccelli di rapina, affinchè le ce- aurait osé les ouvrir, enlever et insulter les cendres qui y étaient conservées ; et lorsqu’ils voulaient 
neri sue non venissero raccolte e ricoverate nell’urna; e non sapendo le leggi come frenar la in- se montrer implacables envers un ennemi mort ils abandonnaient son corps aux oiseaux de rapine, 
sania di coloro, che da sè medesimi si toglievano la vita, altro mezzo non ebbero più efficace che  afin que ses cendres ne fussent point recueillies et conservées dans des urnes, et les lois ne sachant 
di privarli di sepoltura, affinchè, siccome diceva Seneca, coloro che non temevano la morte temes- comment réprimer la démence de ceux qui se privaient eux-mèmes de vie, ils ne trouvèrent pas de 
sero pur aleuna cosa dopo estinti ; e Cicerone ponea tra i maggiori beni quello di aver comuni i  moyen plus efficace que de les priver de sépulture, afin que, comme disait Sénéque, ceux qui ne 
sepoleri, laonde anche di quelli, i quali morivano in terra straniera, si riportavano in patria le ce- craignaient pas la mort, craignissent au moins quelque chose après leur trépas ; et Ciecéron mettait 
neri : pietosa costumanza, che le passate generazioni congiugneva alle nuove, e il dolee amor della  parmi les plus grands biens celui d’avoir les tombeaux en commun, c’est pour quoi l’on rapportait 
patria colla santità della religione affermava. Ma colla luce della fede, sopra cui edificata è la Chie- dans leur patrie les cendres de ceux qui mouraient sur une terre étrangère: pieuse coutume qui 
sa, venuta la certezza della resurrezione, mancante ai Gentili, interrogata la virtuosa madre di  unissait les générations passées aux nouvelles, et qui affermissait le doux amour de la patrie avec la 
sant'Agostino se le dolesse, che il di lei corpo seppellito fosse ad Ostia, paese tanto lontano dal suo,  sainteté de la religion. Mais lorsque avec la lumière de la foi, sur laquelle est fondée l'église, fut 
rispondeva: « Non si è mai lunge da Dio; ed io non temo che alla consumazione dei secoli Dio venue la certitude de la résurrection qui manquait aux Gentils, et qu'on demanda à la vertueuse 
» abbia ad essere impacciato a riconoscere il sito, ove sarà il mio corpo, affin di farlo rivivere; tut-  mère de saint-Augustin s’il lui déplaîrait que son corps ‘fàt enseveli à Hostie, pays très-éloigné du 
» to ciò che vi dimando è, che vi ricordiate di me all’altare del Signore. » Or, la nota pietà del lieu de sa naissance, elle répondit : « L’on n’est jamais loin de Dieu, et je ne crains point qu'à la de- 
buon paroco di santa Maria Formosa non lasciò, nè lascia di confortare in questa guisa lo spirito  » struction des siècles Dieu soit embarrassé pour reconnaître le lieu, où sera mon corps afin de le faire 
di coloro, che per il maggiore abbellimento del tempio santo di Dio ebbero non ha guari mano-  »revivre; tout ce que je vous demande c’est que vous vous rappeliez de moi à l’autel du Seigneur. » 
messa la tomba. Or, la piété bien connue du bon euré de Sainte-Marie- Formosa ne cesse de conforter de la mème 
manière l’esprit de ceux, qui pour le plus grand embellissement du temple de Dieu. ont vu naquère 
leurs tombeaux maltraités. 
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