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ciale, parce qu’elle appartient plus ou moins à M.
tous les hommes et surtout à un certain âge de côt
la vie où le besoin d'apprendre et de découvrir idd
nous possède , lui est propre par le degré d’in- ris
tensité, de sagacité, d’étendue. Chercher la j'ai
cause des choses, trouver leurs lois, le tente, Bet
et là où d’autres passent avec indifférence ou se te
laissent bercer dans la contemplation par le N
sentiment, il est poussé à voir au-delà et il pè- où
nètre. Noble faculté qui, à ce degré de déve- Pie
loppement , appelle et subordonne à elle tou- 0
tes les passions de l’être et ses autres puissan- de
ces ! On en a eu, à la fin du xvin° siècle et au né
commencement du nôtre, de grands et subli- et
mes exemples ; Lagrange , Laplace, Cuvier, et loi
tant d'autres à des rangs voisins, ont excellé de
dans cette faculté de trouver les rapports élevés Vi
et difficiles des choses cachées , de les poursui- fis
vre profondément , de les coordonner, de les fo
rendre. Ils ont à l’envi reculé les bornes du qu
connu et repoussé la limite humaine. Je m’ima- {
gine pourtant que nulle part peut-être cette ;
faculté de l'intelligence avide , cet appétit du s.
savoir et de la découverte, et tout ce qu’il en- =
traîne, n'a été plus en saillie, plus à nu et p
dans un exemple mieux démontrable que chez ces