Full text: Essai sur la philosophie des sciences, ou exposition analytique d'une classification naturelle de toutes les connaissances humaines (2. partie)

v. 
10 M. Daburon fit observer qu’ils étaient en lauin : 
DE sur quoi l’enfant parut consterné de ne pas sa- 
le voir le latin ; et le père dit : « Je les explique- 
1e « rai à mon fils ; » et M. Daburon ajouta : « Mais 
ré «cest le calcul différentiel qu’on y emploie, le 
In « savez-vous ?» Autre consternation de l’en- 
e. fant: et M. Daburon lui offrit de lui donner 
Qi quelques leçons, et cela se fit. 
Vers ce temps, à défaut de l’emploi des infi- 
èC niment petits, l’enfant avait de lui-même cher- 
é. ché, m’a-t=-on dit, une solution du problème 
le des tangentes par une méthode qui se rappro- 
> chaît de celle qu’on appelle méthode des limi- 
9. tes. Je renvoie le propos, dans ses termes mê- 
- mes, aux géomètres. 
1 Lessoins de M.Daburontirèrent lejeune émule 
jà de Pascal de son embarras y et l’introduisi- 
5 rent dans la haute analyse. En même temps, 
= un ami de M. Daburon, qui s'occupait avec 
Es succès de botanique, lui en inspirait le goût, et 
n le guidait pour les premières connaissances. Le 
5 monde naturel , visible, si vivant et si riche en 
} ces belles contrées, s’ouvrait à lui dans ses se- 
g crets, comme le monde de l’espace et des nom- 
€ bres. Il lisait aussi beaucoup , toutes sortes de 
° livres, particulièrement l'Encyclopédie, d’un 
1]
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.