Full text: Rapport sur les comparaisons qui ont été faites à Paris en 1859 et 1860 de plusieurs kilogrammes en platine et en laiton avec le kilogramme prototype en platine des Archives Impériales

s3 
Les différences des poids réduits au vide par le caleul, d’après des pesées faites 
sous des pressions de ("" et de 7600" ne dépassent pas Omer 41 , c’est-à-dire la limite 
de sensibilité de notre balance. 
S. 76. 
Pesées comparatives dans une atmosphère d'hydrogène sec, sous diverses 
pressions, du kilogramme en verre M‘ et de la trousse T, formée par 
des lames de platine. 
Equation de la balance 
dans le gaz hydrogène. 
M’ + 500 = T + 0,51 ! 
M’ + 500 = T — 2,64 | 
M’ + 500 = T — 2,91! 
M7 + 500 = T — 2x0 | 
Température 
de la cage. 
20°.03 
20,74 
21,40 
2() pa 
Pression l Poids du gaz déplacé. 
H, 
P, 
Omer-,03 { 
758,99 20 3,92 
158,39 1 7,18 3,91 
7H8.s0 | Ton | 30 
Equation de la balance 
dans le vide 
Km’ + 499746 = K, 
Km’ +499,36 = K, 
Kn’ +499,64 = K, 
lKn," +499.29 = K, 
Les différences des poids, ramenés par le calcul au vide, et déduits de pesées 
faites dans le gaz hydrogène sous les pressions de Grm et de 759mm, sont extrêmement 
petites et du même ordre de grandeur que celles que l’on trouve entre les pesées faites 
dans l'hydrogène sous la pression ordinaire de l'atmosphère, bien que la trousse formée 
par le platine laminé présente une surface 33 fois plus considérable aue celle de nos 
kilogrammes en platine ordinaires. 
Nous pouvons donc admettre, avec toute certitude, que les lames de platine ne 
condensent pas à leur surface une quantité d’hydrogène appréciable à nos balances les 
plus sensibles, ou, pour ne pas aller plus loin que l’expérience ne nous le permet, la 
condensation, si elle existe, est exactement la même sous une pression de 6"m,4, que 
sous la pression ordinaire de l’atmosnhère. 
8. 7. 
Les déterminations nombreuses qui composent cette dernière série de notre tra- 
vail montrent, plus clairement encore que les précédentes, qu’on n’a plus à se préoc- 
cuper des prétendues condensations d’air à la surface des corps. Si des condensations 
de cette nature existent réellement, elles sont certainement trop faibles pour exercer 
ane perturbation sensible dans les résultats des pesées sur nos balances les plus 
sensibles
	        
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