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& environ à la rencontre des trois arcs dans les 
voûtes furbaifTées qui ont été tracées ainfi ; & plus 
près de la clef que de l’impotte dans les voûtes en 
tiers-point. C’eit pourquoi il ef d’ufage, pour ap- 
précier la pouffée d’uné voûte , de confidérer fa 
partie fupérieure E A E jufqu'à la rupture E comme 
feule agiffante, & de fuppofer que tous les vouf- 
foirs de cette partie fupérieure font enfemble un 
effort latéral contre le piédroit D > Joint à fa partie 
inférieure. On ett autorifé à confondre cette par- 
tie inférieure avec le. piédroit , non-feulement à 
caufe du peu d’inclinaifon des vouffoirs des voûtes 
vers leur naiffance , mais eneore , parce qu'en exé- 
cution , elle paroît n'exercer réellement qu'une 
action de péfanteur fur le piédroit, ainfi qu’on le 
remarque fans ceffe en démoliffant d'anciennes 
voûtes , dont les naiffances jufqu'aux environs de 
la demi-voûte, foit dans les plein-ceintres,foit dans 
les tiers-point, & jufqu'à la rencontre des trois arcs 
dans les furbaiffées ) fe foutiennent fur leurs pié- 
droits ou piliers , maloré la deftruttion de leurs 
parties fupérieures. 
C'eft en conféquence de ces obfervations que les 
Géométres font parvenus à déterminer l’épaifteur 
du piédroir d’une voûte. Ils ont confidéré la partie 
fupérieure de la voûte EAE jufqu’au point de 
rupture E, comme un feul grand vouffoir agiffant 
contre fa partie inférieure EC joint au plédroit D 
pour les renverfer ; & parla comparaifon de la fur- 
face de ce grand voufoir avec le diamétre de la 
voûte CC, de la nature de fa courbe , de la lon- 
guevr de fa clef A , de la hauteur du piédroit D, 
& même des différens poids dont ce piédroit pou- 
voit être chargé dans l’occafion , ils ont trouvé par 
les regles de la mécanique les expreffions algébri- 
COURS 
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