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ques des épaiffeurs qu’il convenoit d’oppofer dans
vous les cas à ces différens efforts pour faire équi-
libre avec la pouffée ,. en faifant toutefois abftra-
ftion du frottement des joints des vouffoirs (1 )»
afin de fe mettre au-deffus de tous les cas défavo-
rables lors du déceintrement , où toutes les parties
d’une voûte font en mouvement , Comme nous
l’expliquerons par la fuite, Ainfi , en ajoutant fui-
vant l’ufage à cetre épaiffeur trouvée environ un
fixiéme en fus, afin de rendre la. puiffance réfi-
tante fupérieure en force à la puiffance agiflante,
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(1 ) La raifon pour laquelle on ne doit pas avoir égard au
frottement eft aifée à concevoir: nous l'avons déjà dit ailleurs,
& c’eft ici le cas de le répéter. Comme il y a toujours un taife-
ment dans une voûte , lorfqu’on la déceintre , il y a de toute
péceffité un mouvement. À l’inftant où {fe fait ce taftement , qui
eft toujours le moment critique pour les piédroits , les joints de
la voûte s’entr'ouvrent , & les vouffoirs ne pofant plus que {ur
une arrête , le frottement en cette circonftance ne fauroit évi-
dement être compté , comme opérant de la réfiftance. Dailleurs
pour peu que le piédroit vint à céder à l’éffort de la voûte , la
force agiffante acquerroit alors un mouvement d'accélération ,
qui, en éloignant du centre de la voûte , le centre de gravité du
piédroit , racourciroit conféquemment le bras de levier de la
force refiftante , & agiroit d'autant plus efficacement pour la
vaincre. Ainfi la puiffance agiffante ne doit pas feulement être
multipliée par fon bras de levier,mais encore par la vitefle qu’elle
acquiert lors du taffement ; & cette viteffe ne pouvant être ap-
préciée que difficilement , il convient donc dans la pratique , pour
{e mettre au-deflus de tous les cas défavorables , d’ajoûter aux
piédroits ainfi qu’on l’obferve.
Une autre raifon pour laquelle le frottement ne doit pas en-
core être confidéré dans la conftruétion d’une voûte, c’eft que
quand le taffement fe fait, de deux chofes l’une , où bien le
mortier a déjà acquis de la confiltance, ou bien il n’en a pas en-
core acquis, Dans le dernier cas , c’eft un corps humide & glif-
fant , qui; en empéchant l’engrainement de la pierre, diminue le
frottement ; & dans le premier, le mortier écrafé par le taffement
doit être confideré comme un amas de petites boules qui ne
mettent pas moins d'obftacles à l’engrainement , & qui font à
peu-près l'effet d’un rouleau que l’on place fous une pierre pour
en faciliter la slitade.