Ce
î sap-
1 fer.
3t>re
“ent a
‘2 en
mors
1 ne
1iorts
alla
+
“tes
Wine
‘entre
Man
Sd
4
20128
vral
nig.
‘085,
2ues
pTE
…“+a
ut
S1r$,
25
"our
IT
‘fie
20e
"As
“at
la
Qu
In
(1
mo,
13
31
D'ARCHITECTURE. 13
AH foit un'réfultat de la poufiée des deux arcs.
Il n'y a pas de diftance déterminée pour l’efpa-
cement des piédroits d'une voûte : de même que
l'on fait des arcs de 6 pieds de diamétre , il eft pof-
fible d’en faire jufqu’à 100, & 1 sopieds : il ne s’agit
que de fortifier leurs piédroits à proportion de leur
grandeur. Il n’y a que dans les voûtes fphériques
ou fphéroïdes , que l’on obferve de refferrer les
piédroits à un certain point, & de façon que les
arcs en décharge que l'on met de l’un à l’autre dans
le bas , différant peu d’une ligne droite par leur
plan , empêchent la voûte fphérique de foufiler
par leur intervalle. Ce feroit pécher contre la fol:-
dité, que d'entreprendre de contenir une voûté
{phérique de quelque étendue , telle que jo à GO
pieds de diamétre , feulement avec 4 contre-foris
diftribués à égale diftance dans fon pourtour ; car
chaque arc en décharge de l’un à l’autre , fe trou-
vant par-là obligé d’embraffer prefque le quart de
la circonférence de fon plan, & offrant un ventre
dans le milieu qui poufferoit au vuide, deviendroit
évidemment bien peu capable , & de contenir la
pouffée de la voûte, & de reporter fon effort vers
les contre-forts en queftion.
Ce fut fans doute pour diminuer la multiplicité
des points-d’'appui qu’exigent les voûtes circulaires,
que les Architeétes Goths fe déterminerent à faire la
plupart des chevets de leurs Egliles , érigées depuis
le XII* fiécle , tems où leur bâtiile s'eft beaucoup
perfeétionnée, nonen portion de cercle , comme ils
l’avoient toujours faits jufqu’alors, mais à pan-cou-
pés ; de forte que par-là ils parvinrent à alléger ces
endroits comme le refte de leur conftruétion, fans
néanmoins préjudicierà leur folidité.
La pofition des votes & l’ufage auquel on les
>>
=
à
4
=
Cie
va
#
Zi ‘a
x
ce
