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DE LA 
TRERIE. 
On dittingue- deux fortes de verre 5’ le verre 
blanc & le verre commun. Chaque carreau” ox 
dinaire s'attache avec quatre pointes , &' fe' colle 
en dehors , tout au pourtour avec une bande de 
papier , ou bien avec du maftic. Le maftic n’eft 
autre chofe que du blanc d’Efpagne écraté, mêlé 
avec du blanc de cérufe , & dela litarge ; le tout 
broyé avec de l’huile de lin , de noix , ou de 
navette. 
Le verre ordinaire fe tire de Normandie , & 
contient vingt-quatre plats, qui. ont chacun” 38 
à 44 pouces de diametre, avec une boudine au 
milieu : on peut tirer de chaque plat 4 pieds de 
verre fans la boudine ; fa’ perfe(tion eft d'être 
blanc , clair , net , fans bouillon. 
Le verre ordinairefé compte au pied quarré, 
& fe paye mis en œuvre maintenant 12 fois ; 
& ‘on compte enfuite le maftic fur le pied d'un 
fol 6 deniers, on de 2 fois au plus par car- 
reau. 
Le Tavage de chaque carreau, y compris 
le collage en papier par dehors , fe paye 6 
deniers. 
On donne en compte le verre au Vitrier pour 
moitié de fa valeur ; mais quand il eft quettion 
de le remployer, on lui donne en compte par 
mefure , & on ne lui paye que la façon. 
On fe fervoit ci-devant de verre blanc que l'on 
tiroit de Bohême , pour vitrer les croifées des appar- 
tements ; mais maintenant on n'employe plus que 
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