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D'ARCHITECTURE. 25
retombée desarcs en décharge E au bas de la voûte.
Cet attique n’a pas à beaucoup près la force
néceffaire pour cela. Si on fe donne la peine de
calculer la poufiée des deux voûtes. chargées
par la lanterne , on s'appercevra que les contre-
forts À flanqués de colonnes , bien qu'ils ayent à
peu-près avec l’épaiffeur du mur de la tour, le
fixième du diamêtre intérieuir de la coupole , ont à
peine l’épaiffeur neceffaire,tant à caufe du poid des
murs en épi F entre les deux voûtes , que de celui
de la lanterne G qui charge extraordinairement fon
fommet ; & qu’ainfi l’épaiffeur de l’attique C avec
le renforcement qui n’eft qu’environ le dixième du
même diamétre intérieur , ( proportion que l'on
donne volontiers à la tour d’un dôme , quand il n’y
a qu’une voûre, & quand on fait fes piédroits d'é-
paiffeur uniforme) , eft bien éloignée d'avoir.une
force fuffifante en cettecirconftance: C’eft pourquoi,
il feroit à défirer que, pour folider convenablement
cette conftruCtion , l’on eût donné au renforcement
de l’attique qui reçoit la rerombée des arcs-dou-
bleaux dè cette voûte, à peu-près la même épaifleur
qu’aux contre-forts c’eft-à-dire , 7 à 8 pieds plus
qu'ils n'ont.
Il ne faut pas attribuer à d’autres caufes l'origine de
tous les dommages de cette Coupole , dontons’étoit
déjà apperçus dès 1680, & qui n’ont fait que croître
jufqu’en 1743 ; année où le Pape, Benoit XIV fit
affembler les principaux Mathématiciens & Conf-
truGteurs d'Italie, pour avifer aux moyens d'arrêter
leurs progrès, & de prévenir une ruine prochaine.
Il ef fingulier qu'aucun des mémoires publiés
à cette occafion , n'’attribue ces dommages
principalement à la foiblefie de l’attique. On y
voit au contraire , qu’au lieu de diriger leur
sa