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D'ARCHITECTURE. 35
pierre , il faudra recommencer cette Eglife ; il n’y
aura aucun moyen d'y apporter remède. Qu'on ne
dife pas que ces moyens , pouvant quelquefois faire
{fubfifter un ouvrage pendant un tems , doivent être
admiffibles ? nous répondrons , que c'eft tromper
l'attente du public que de bâtir ainfi ; que c’elt com-
promettre fa füreté à tout moment ; que l’inren-
tion des Fondateurs n’eft pas de dépenfer des fom-
mes confidérables à un édifice pour ne devoir
durer que quelques années ; & qu'en un mot, il n’y
a qu’en fe conformant aux principes reçus qu'on
peut efpérer de travailler pour la*pottérité.
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Du Fardeau que peuvent porter les Pierres.
IL faut favoir que la pierre n’eft pas com-
preffible , & qu'au lieu de diminuer de volume où
de s’affaiffer ; quand elle eft contrainte de céder
fous un fardeau , fes parties fe défuniffent ,
s’écrafent & fe réduifent en poudre; effet qui
eft d'ordinaire très-prompt, & même fubit. La
raifon de cette diffolution eft bien aifée à cor-
cevoir : elle vient de ce que les pierres ne font
dans leurs principes , qu'un compofé de terre gra-
veleufe plus ou moins compalte, ou de petits
grains de fable réunis par un efpèce de vifco-
fité ou de gluten, que des filtrations d'eau y ont
dépofé à la longue : Or, ce gluten ou cette
colle n’ayant pas autant de confiftance que les
grains de fable, & venant à être détruit par une
forte compreffion , la pierre eft néceflairement
obligée de retourner dans fon premier état.
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