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D'ARCHITECTURE. 53
tout quand elle eff très-furbailée , vaudroit-il
mieux les tenir plus petits dans fa partie fupé-
rieure vers l'intrados , & au contraire plus grands
vers {a partie inférieure , auffii à fon intrados ,
à mefure qu’on approcheroit de fa retombée.
Cette ouverture de joints étant conforme à l’ac-
tion particulière que les vouffoirs peuvent exer-
cer à l'égard les uns des autres , il y auroit vrai-
femblablement moins à craindre de la part des
taffements , vu que les joints refteroient plus ou
moins ouverts , à -raifon de l’effet de la com-
preffion.
On a l'attention , à mefure que l'on place les
vouffoirs d’une voûte , de les abreuver , de couler
leurs joints de bon mortier par-deffus , & de
crainte qu’il ne s'échappe , on fiche de la filaffe
le long des joints de l'intrados & des têtes des
voufloirs , comme l’on fait pour les affifes des
piédroits. Enfin , la clef étant pofée , on termine
la conftruétion d’une voûte, par la bander ou par
reflerrer fes voufloirs par le haut ; ce qui s’opére
en enfonçant , avec force , de gros coins de bois
entre leurs têtes.
Une voûte étant fermée , fes vouffoirs bien
callés & bandés , le cintre de charpente fe trou-
ve alors déchargé virtuellement du poids qu’il
avoit à foutenir, mais non pas effeétivement ,
c’eft-à-dire , que la voûte ayant exercé toute fa
pefanteur , & fes voufloirs fe contenant tous ré-
ciproquement , le cintre n’a plus befoin de faire
de nouveaux efforts pour en foutenir le poids ,
tellement que fa charge fe trouve toujours la
même jufqu'au moment de fon abaiffement.
Le décintrement d’une voûte doit s'entrepren-
dre avant que le mortier qui a été coulé entré
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