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szoire que c'est de l’orfévrerie? la supercherie est maladroite
w Jamas la porcelaine dorée n’aura la finesse et le précieux
e l’or. Elle perd son mérite propre, sans acquérir pour les
jeux celui du métal.
; Que de ridicules le bon goût, disons mieux, le bon sens
n aurait-il pas à relever dans les nouvelles manières de l’art
d'orner les faïences et les porcelaines! Tous ces tableaux en
miniature, tous ces paysages, toutes ces perspectives dans le
creux de nos assiettes, ne sont qu’un faux-emploi de l’art de
décorer.
On en dira autant de ces siéges dontles banquettes et les dos-
s1ers sont des tableaux d’histoire. Tous ces contre-sens ne sont
que des produits de la mode, dont la seule règle est de n’en
connaitre aucune, dont la seule raison est de n’avoir à rendre
raison de rien.
Persuadés que cette maladie, qui est celle du goût moderne,
et qui attaque les productions de tous les arts, doit trouver
son traitement et ses remèdes dans les exemples et les modèles
de l’antiquité, suivis non en aveugle, mais avec le discerne-
ment que les mœurs, les usages, les matériaux modernes com-
portent, nous nous sommes efforcés d’imiter l’antique dans
son esprit, ses principes, et ses maximes, qui sont de tous les
tems. Nous n’avons jamais eu la fantaisie de faire du grec pour
ètre à la grecque. Nous avons cru qu’on devait distinguer dans
la décoration, les objets de l’ornement des raisons de l’orne-
ment; et, convaincus que ces raisons sont universelles et éter-
nelles, nous n’avons aspiré qu'à l'honneur d’en affermir l’au-
-orité.