120 CHAPITRE VI
mobile des appareils ordinaires de l'espèce, tels que les
ampèremètres Carpentier et Weston, l'aiguille indica-
trice ne bouge généralement pas d’une manière appré-
clable.
Ampèremètres électrodynamiques. — Dans les
ampèremètres basés sur les actions électrodynamiques,
qui comportent un enroulement fixe et un enroulement
mobile reliés en tension, un changement de sens du
courant, intéressant les deux séries de spires, ne modi-
fie pas le sens de la réaction qui s'exerce entre celles-
ci, de sorte que le système mobile tend constamment
àse mouvoir du même côté de sa position de repos.
Soit qu'on laisse l'équilibre entre le couple déviant
et le couple directeur s'établir par le déplacement des
spires mobiles, soit qu'on ramène ces dernières à leur
position iniliale en agissant sur la suspension par l’in-
termédiaire d'un micromètre de torsion, comme dans
l’électrodynamomètre de Siemens, ou en faisant glisser
un contrepoids sur son bras de levier, comme dans la
balance électrodynamique de Lord Kelvin, lors du pas-
sage d'un courant continu, la position finale, le long
de la graduation de l'appareil, de l'aiguille indicatrice
attachée, suivant le cas, aux spires mobiles, au bouton
de torsion ou au contrepoids, dépend du carré de l’in-
tensité du courant, puisque la réaction électrodyna-
mique de deux circuits est proportionnelle au produit
des intensités des courants en présence.
Quand les appareils usuels du genre considéré sont
traversés par des courants alternatifs industriels, l’im-
portance du moment d'inertie de leur système mobile
empêche celui-ci de répondre aux variations conti-
nuelles du couple déviant pulsatoire en jeu. C’est la
Ve
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tu
di
de
m
qi
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ra
m.
les
po
de