Professeur Elie Wartmann à Genève.
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partie, M. M. von Engerth, (Autriche) qui fut élu président, Hoffmann
(Allemagne), Steinbeis (Allemagne), Peterson (Russie), Dallemagne
(Belgique), Anderson (Angleterre), Kleitz (France), Troïlius (Suède),
comte de Gori-Pannilini (Italie), Dumba (Autriche) et Offermann (Au-
triche). Après une révision Jlaborieuse, dans laquelle elle raya les de-
mandes de diplômes faites en faveur de savants fort distingués dont les
travaux n'avaient pas un caractère assez industriel, cette commission
rapporta dans la séance du 5 Août qui fut la dernière. Toutes les pro-
positions de diplômes d'honneur faites en faveur des Suisses ont été
accordées, et notre pays est sorti proportionellement le premier à cet
égard.
Les exposants à apprécier par le XIV® Groupe étaient au nombre
d'environ douze cents de diverses nations. La Suisse avait un contin-
gent de 72 personnes; en y ajoutant les seize exposants catalogués dans
le Groupe VII, maïs jugés par le nôtre, ainsi que les neuf collaborateurs
de diverses maisons qui ont été récompensés, on trouve, pour notre
patrie, les résultats suivants
Nombre des exposants suisses jugés 97
Diplômes d'honneur 5
Médailles de progrès 10
Médailles de mérite 95 64
Médailles de ‘collaborateurs 9
Diplômes de mérite 15
La Société genevoise pour la construction d'instruments de phy-
sique, qui avait obtenu la médaille d'or à l'Exposition de 1867, à Paris,
s'était déclarée hors de concours à Vienne.
Une difficulté spéciale aux appréciations de notre Groupe s’est
manifestée particulièrement dans ses deux premières Sections. Je veux
parler de la valeur scientifique réelle des objets exposés. On comprend
que la puissance optique d'un microscope ou d’une lunette, la perfection
des courbures d’un objectif, les qualités réfringentes de sa substance,
la sensibilité d’une balance, la marche d'une montre ou d'une horloge,
l'exactitude des graduations d'un instrument de précision, etc., ete. ne
peuvent être déterminées qu’à la suite d'observations sérieuses et pro-
longées. Or, pas plus cette fois que dans les Expositions antérieures
(celle de 1855 exceptée), le Jury n'a eu à sa disposition le temps néces-
saire, les locaux et les moyens auxiliaires indispensables à une telle re-
cherche. Il sera même extrêmement difficile de combler une pareille
lacune durant les futurs concours internationaux. Je mentionne à des-
sein cette circonstance, afin de prémunir nos compatriotes contre les
conséquences qui pourraient en résulter à leur détriment. Un exposant
peu connu, ou peu important comme chef d'industrie, risquera de voir
un concurrent plus renommé l'emporter sur lui, quand bien même les
produits de ce dernier ne vaudront pas mieux que les siens. C'est à
CC, A ré
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