Full text: Rapport sur le développement de l'industrie horlogère dans le Canton de Neuchâtel (Cahier 6 = Groupe 14)

     
   
  
  
  
   
  
   
  
   
   
   
    
   
   
  
   
   
   
    
    
  
  
   
  
   
    
  
    
   
   
   
  
  
  
   
  
  
  
   
  
   
    
[ans 
hes 
ions 
de- 
e et 
est 
ean 
(xer- 
and 
li la 
erie, 
Les 
nent 
‘tain 
din. 
uk" 
rlo- 
1jets 
puis 
ont 
l’ex- 
bor- 
dé- 
hor- 
‘n’a 
rofit 
t en 
LOIS 
Horlogerie. 
CHAPITRE II. 
Histoire générale de l'horlogerie Neuchâteloise. 
Quand Decandolle conduisit Biot & Bonpland au Creux du Van, 
ils s'égarèrent et s’engagèrent, par un épais brouillard, dans un endroit 
dangereux. Bonpland s'écria 
Dois-je mourir sur cette taupinière du Jura après avoir gravi sans 
accident le Chimborasso ? 
Le Jura est plutôt une fourmilière, grâce à l’activité et à l'indu- 
strie de ses habitants, ses vallées et ses montagnes malgré l’âpreté de 
leur climat, sont devenues de riches contrées. 
La vigne se cultive au bord du lac depuis des siècles, le Val-de- 
Ruz est un district agricole, la Montagne et le Val-de-Travers destinés 
par la nature à rester presque incultés, sont devenus, comme le canton 
tout entier, une riche fourmilière d’horlogers. 
1600. 
Jusqu'au commencement du 17" siècle, l'industrie fut peu de 
chose dans le pays de Neuchâtel. Toutefois, le travail des métaux avait 
pris, peu-à-peu de l'extension; l’industrie s'imposait à la montagne, où 
la nature rebelle ne permet pas de créer, sans une culture relativement 
dispendieuse, les ressources de l'agriculture. 
On fabriquait des faux, des boucles en fer pour harnais et sou- 
liers, des pipes en fer, des serrures et des armes. 
En 1740 le père de P. J. Droz avait une fabrique de faux à |: 
Chaux-de-fonds. 
En 1782 il y avait encore à Serrières, là où est maintenant la 
papeterie, une tréfilerie de fer et des martinets de fer et de cuivre. 
On fabriquait à cette époque à Serrières, des plaques de cuivre 
pour doubler les vaisseaux de guerre, et destinées à la flotte française. 
Le professeur Meiners de Güttingue a vu cette provision de plaques le 
20 juillet 1782. 
Quoiqu'on ne fasse dater généralement l'horlogerie neuchâtelois: 
que de 1681 elle remonte beaucoup plus haut, car déjà en 1630 l'hor- 
loge du Locle fut construite par un fabricant d'horloges, nommé 
Perret de Renan, et qui demeurait au Locle. Cette horloge fut 
remplacée par une autre, construite en 1752 par Ducommun du Va- 
lonyron, près Chaux-de-Fonds. 
La fabrication des horloges en fer et à poids est donc une indu- 
dustrie très-ancienne. Mr. Suchard de Serrières possède une de ces mon- 
tres en fer portant la date 1638. 
  
  
  
  
  
  
 
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.