lS Prof. Charles Kopp à Neuchâtel.
à vapeur de deux chevaux et aujourd'hui ses fils continuent à dévelop-
per avec un grand succès l'industrie fondée par leur grand père et
l’œuvre de leur père.
De 1827—1840, Boveresse n'avait plus d'atelier d'outils. En 1840,
on y fonda une fabrique de tours à guillocher qui eut une prospérité
momentanée. En 1845, un atelier pour la construction des burins fixes
lui succéda, qui fit de bonnes affaires pendant 10 à 12 ans. De ses
ruines sortirent 3 ateliers de machines outils qui avec celui de Mr. Favre
font de Boveresse, une des intéressantes localités du Val-de-Travers.
A St-Sulpice, il s'est formé en 1832 un atelier d'outils d'une cer-
taine importance sous l'habile direction de Mr. Ch. A. Reymond, qu
continue toujours de livrer des outils soignés à notre industrie.
À Motiers, l’industrie mécanique a été créée en 1820 par Mr. Clerc,
père. Jeune, et adroit, il entrepris non seulement la fabrication de
quelques outils d’horlogerie tels que tours à percer et finir le pierres,
mais encore d'outils rentrant dans la grosse mécanique, comme la fabri-
cation de pompes à incendie et des pointes de Paris. Il fit de nom-
breux élèves qui ont fondé à Motiers une dizaine d'ateliers qui s’occu-
pent des mêmes branches et fournissent outre les outils ordinaires d'hor-
logerie, des vis et d’autres articles accessoires, nécessaires à la fabrica-
tion de la montre, ce qui donne à Motiers, un caractère spécial dans la
vie horlogère du Val-de-Travers.
Bijouterie.
Quant à la Bijouterie qui accompagne ordinairement l'hor
elle n’a jamais pris une grande extension dans le canton.
Depuis quelques années on fabrique de la bijouterie à la Chaux-
de-fonds, bijouterie élégante, peu variée, mais solide et surtout e
8 karats.
I] y a dans tous nos grands centres, des magasins de bijouteri
qui vendent des objets fabriqués à Genève, en France et en Allemagne,
On y fait les raccommodages. Il y a une vingtaine d'années que Mi
Mayer de Stuttgart a fondé à Neuchâtel une fabrique de bijouterie
à l'instar de celles de Pforzheim, mais après un certain nombre d’:
:
nées, la fabrication a cessé, et la fabrique s’est transformée en un ma-
gasin de vente d'objets fabriqués ailleurs.
En 1825 on fabriquait à la Chaux-de-fonds, au Locle et aussi à
Fleurier des montres à musique. Mais ce genre a disparu et l’industrie
des boîtes à musique, si développée à Genève et chez nos proches voi-
sins à St-Croix, n’a jamais eu d'importance dans notre canton.
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