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1867,
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Horlogerie.
Nombre des montres fabriquées.
1866. par an Valeur
en montres en francs
Canton de Neuchâtel 800,000 35 millions.
Le reste de la Suisse 400,000 29
La France 300,000 16
l'Angleterre 170,000 13 »
l'Amérique 80,000 6 »
Production totale 1,750,000 92 millions.
La production du canton était donc en 1866, quant au nombre
‘x de la production
des montres de 46 ‘ et quant à la valeur de 38
totale.
Elle est allée en augmentant ailleurs, mais elle a aussi augmenté
chez nous et nous pouvons dire, sans exagérer notre importance, que
la fabrique neuchâteloise est toujours le centre principal de l’industrie
horlogère et que nous produisons aujourd’hui la moitié des montres qui
sont offertes sur tous les marchés du monde.
La production des montres peut être évaluée de la manière sui-
vante
18738. Nombre des montres Valeur
fabriquées par an. en francs.
Canton de Neuchâtel 1,000,000 50,000,000
Le Reste de la Suisse 500,000 30,000,000
La France 350,000 93.000,000
l'Angleterre 200.000 17.500.000
l'Amérique 100,000 7,500,000
Production totale 9.150,000 127,000,000
L'un des buts principaux de notre fabrique a été de produire,
outre la montre courante, de bonne qualité, la montre ouvrière, à très-
bon marché, destinée à ce grand public, qui pour une somme modique
désire avoir un instrument capable de lui donner des indications assez
exactes, pour arriver à l’heure à ses occupations, et pour apprécier le
temps qu'il donne à tel ou tel travail. Pour réaliser ce bon marché,
on à d’abord remplacé la boîte en argent fin, par une boîte en argent
à titre bas, puis par une boîte en métal blanc (Argentan) et en métal
jaune (Laïton doré, bronze d’Aluminium qui a, pendant quelque temps,
grâce à une réclame exagerée, usurpé une place qu'il a du, de nouveau,
céder au laiton.) Puis on a mis moins de soins au mouvement, on a
négligé le repassage, l'établissement a été fait à la hâte et on est par-
venu ainsi, à produire vite, beaucoup de montres à très-bon marché,
designées sous le nom de Pacotille.
Ce nétaient en effet plus des montres, car si elles marchaient,