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Frédérie-Alexandre Courvoisier de la Chauds-de-fonds (1799—
1854). Il fut élève de Maillardet. Sa carrière politique et militaire a
fait de lui l’une des illustrations les plus populaires du canton de Neu-
châtel, sous le nom de Fritz Courvoisier et le père Fritz. Comme éta-
blisseur, il dirigea d'abord la maison fondée par son père, en associa-
tion avec ses frères. En 1849, il créa sa célèbre maison de commerce.
Il fonda la société de construction des montagnes, pour procurer aux
ouvriers des logements salubres et à un prix peu élevé. Il fut l’un des
plus actifs promoteurs du chemin de fer industriel, reliant Neuchâtel,
Chaux-de-fonds et le Locle.
Alexandre Houriet du Locle (1828—1859) et William Dubois
du Locle (1811—1869) sont les inventeurs et constructeurs des deux
pendules astronomiques, chefs-d'œuvre de précision, qui font le plus
grand honneur aux artistes qui les ont construites et que l'observatoire
cantonal a acquises. La première de ces pendules, construite par l'as-
sociation ouvrière du Locle, sous la direction et d’après les plans de
W. Dubois, compte, d'après le rapport de Mr. Hirsch, juge compétent
en cette matière, parmi les meilleures pendules astronomiques connues.
La seconde, de Houriet, avec pendule compensé à mercure, se
distingue par une solidité remarquable.
Les deux sont d’un fini parfait pour le travail d'exécution.
Houriet a fondé à Couvet une fabrique d'horlogerie fine.
Dubois était l'âme de l'association ouvrière du Locle. Il a recu
une médaille d’or de 1** classe à l'exposition de Berne en 1848, pour
un chronomètre, et la grande médaille de bronze à Londres en 1851
pour une pendule astronomique.
Dubois a doté en 1865 la Géodésie d’un chronomètre électrique,
permettant en campagne de se servir de la methode chronographique,
usitée dans les observatoires astronomiques là où l'établissement d’une
pendule offre trop de difficultés.
Il nous reste encore à signaler les horlogers de notre époque
actuelle, qui ont contribué au développement de notre industrie. Leur
nombre est considérable. Lesquels faut-il citer? Nous n'avons pas,
malheureusement, comme à Genève, une société des arts, ou chaque
année tous ceux qui pensent avoir le droit de se faire inscrire dans les
annales industrielles se présentent, et où leurs travaux sont jugés et
appréciés. Des tentatives ont été faites dans ce but. En 1802 déjà,
quelques hommes instruits formèrent une société qui se proposait pour
objet de répandre des connaissances utiles et tout ce qui pourrait con-
tribuer à la prospérité du pays. Cette société se désignait par le nom
de Société du Jeudi, Mr. Louis Coulon, père, en fut l'organisateur.
Gette société fonda plusieurs institutions de la plus grande importance,
telles que la caisse d'Epargne et le musée d'histoire naturelle de Neuchatel.