Full text: Cuirs et peaux (Cahier 11 = Groupe 6)

   
  
   
   
    
  
   
    
  
  
  
   
   
   
   
  
   
   
  
  
   
    
    
  
     
  
  
   
   
   
   
   
  
   
   
   
   
  
  
    
   
  
  
    
     
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Cuirs et peaux. 
En général, la fabrication du cuir à semelles a fait des progrès 
considérables aux États-Unis depuis quelques années. 
L’Angleterre a exposé fort peu en cuirs à semelles, mais ce que 
nous avons vu était d'un tannage parfait. 
La France est certainement de tous les pays celui qui travaille 
avec le plus de soins et qui nous à offert la collection la mieux réussie 
cuirs à semelles, soit cuirs forts jusés soit vaches lissées. Le tan- 
de l'écorce de chêne et d’après des procédés qui 
en 
nage se fait au moyen 
rendent au cuir tout le coup d'œil possible en y joignant la fermeté, 
l'élasticité et la durée. 
IL faut citer comme exemple de belle et parfaite tannerie les 
Gallien & Co. à Longjumeau ($Seine-et-Oise), A. Pellete- 
maisons N. 
reau à Château-Renault (Indre-et-Loire), dont les produits ont été pri- 
toutes les expositions universelles précédentes et qui jouissent 
més à 
t méritée depuis nombre d'années. M. Aléga- 
d'une réputation justemen 
tière fils à Lyon-Vaise a exposé des cuirs à semelles tannés au bois 
de châtaigner; c'est donc le bois et non l'écorce qui produit le tannin 
qui s'emploie dans tous les bassements et au refaisage; mais le finissage 
en fosse se fait à l'écorce de chêne. Ge procédé constitue une économie 
très-notable dans le prix de revient du tannage tout en 
ce procédé que nous avons eu 
augmentant le 
Les cuirs tannés par 
produit du poids. 
détail, ne laissent rien à désirer sous le 
l'occasion d'examiner très en 
rapport de la qualité et de la belle apparence. 
Il serait à désirer que ce système, qui a fait ses preuves et qui 
est réellement bon, fût essayé en Suisse, dans les contrées qui produisent 
le châtaigner et où l'écorce de chêne est souvent peu abondante ou de 
qualité très-inférieure et d'un prix élevé. M. Alégatière avait déjà exposé 
à Paris en 1867 des cuirs tannés d'après ce procédé et avait été récom- 
pensé d'une médaille d'argent; alors ce système était dans l'enfance, 
mais depuis il s’est perfectionné d'une manière tout-à-fait remarquable. 
La Suisse a principalement exposé des cuirs forts à 
a obtenu des récompenses. 
employé dans notre pays est toujours 
semelles ; 
c'est dans cet article qu’elle 
Le système de tannage 
un perfectionnement dans ces 
l'ancien, aussi ne peut-on guère constater 
tannage au 
Les cuirs qui étaient exposés étaient d’un bon 
produits. 
français, surtout 
inférieurs aux cuirs 
à cause de leurs marques de fosses, ce qui dénote qu'ils sont couchés 
pas suffisamment moulue fine, 
chêne; comme apparence’ ils sont 
avec de l'écorce qui n’est mais la qualité 
ne laisse rien à désirer et peut supporter la comparaison avec les meil- 
léures fabrications françaises sous le rapport de la fermeté et de la 
finesse de la coupe. 
La fabrication de la vache lissée pour semel 
il existe cependant dans 
les légères n’était pas 
du tout représentée dans notre section suisse; 
notre pays quelques tanneries qui font assez bien cet article, mais 
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