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Cuirs et peaux, 9
masses et qui forment une des branches d'industrie les plus importantes
de la France.
Les peaux de chevaux pour chaussures étaient représentées par
M. L. Saulnier à Paris, qui excelle dans cette spécialité.
L'Algérie nous a fourni quelques échantillons de cuirs à semelles
et peaux corroyées pour chaussure, fabriquées dans l’Orphelinat de
Misserghin, province d'Oran, qui témoignent d’un travail soigné.
La Belèique a exposé des cuirs à cardes, à courroies, et des
courroies finies, le tout d’un bon tannage et d’une bonne fabrication,
mais qui, en général, sont inférieurs aux produits de la France. Elle
était peu représentée en veaux corroyés pour chaussures; il faut cepen-
dant citer M. J. Lebermuth, dont les produits étaient bien réussis.
La Suisse était représentée dans cette catégorie par 5 fabricants,
dont 3 avaient exposé des peaux de veaux corroyées en blanc et en
ciré (pour chaussures); 2 d’entre eux ont obtenu une mention hono-
rable : Amadée Gritz à Soleure et Fr. Tesse à Lausanne, Un autre
avait exposé des courroies assez ordinaires. Enfin le cinquième, M. Fréd.
Kappeler à Frauenfeld, avait exposé, outre ses cuirs forts à semelles,
des cuirs noirs pour harnais qui ont été reconnus d’une bonne fabrica-
tion soit comme tannage soit comme finissage. Un harnachement mili-
taire confectionné avec du cuir de sa fabrication était également exposé
et a été apprécié comme très-bien fait et solide. Une médaille de pro-
grès a été décernée à M. F. Kappeler.
Si quelques bons fabricants de la Suisse eussent voulu exposer
leurs veaux corroyés et cirés, il n’y a aucun doute qu'on les aurait appré-
ciés à leur juste valeur.
L'Italie a exposé des peaux de veaux corroyées en blanc et en
ciré qui étaient assez hien fabriquées, mais qui se faisaient remarquer
par leur toucher sec et cassant.
Le Portugal a produit du cuir a courroies hongroyé, c'est-à-dire
tanné à l'alun, qui était d'une excellente qualité.
L'Allemagne s'est surtout distinguée par le nombre de ses expo-
sants, mais pour ce qui concerne la qualité, elle ne peut pas supporter
la comparaison avec les produits de ce genre fabriqués en France. En
général, les veaux corroyés sont d’un travail médiocre et ce n'est pas
par là que l'industrie de la lannerie brille; en se reportant cependant à
ce qui se faisait il y a quelques années, il faut reconnaître que les
fabricants allemands ont fait des progrès notables.
Avant d'admettre tous ces produits à l'exposition, on aurait dû
leur faire subir une première expertise, on aurait ainsi pu refuser les
plus mauvais et accorder plus de place à ceux qui méritaient d'être
examinés par le jury, mais on admis tous les fabricants qui se sont
présentés sans s'occuper de leur valeur, et cela a nui à l'ensemble.