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Ernest Mercier de Lausanne,
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France; il faut citer comme maison hors ligne, comme importance et
bonne fabrication, la maison Houette & Co. à Paris, dont les produits
sont si connus dans le monde entier qu'il est inutile de mentionner
qu'elle n’est surpassée par aucune autre.
Nous avons vu encore des veaux vernis de couleurs diverses, des
chèvres et des moutons vernis fabriqués à Paris, qui méritent tout
éloge.
L'Allemagne était représentée à l'Exposition dans ces articles par
un nombre beaucoup plus considérable de fabricants. Il s’en trouvait
beaucoup qui n’ont produit que des marchandises assez médiocres, mais
en général il faut convenir que cette fabrication a fait des progrès
énormes, surtout sur les bords du Rhin, comme le prouve l'importance
des maisons qui avaient exposé; citons : Cornelius Heyl à Worms sur
le Rhin, Dœrr & Reinhart à id. Mayer Michel & Denninger à
Mayence, qui chacune fabrique en moyenne mille douzaines de veaux
vernis par semaine.
Le vernis allemand est généralement plus mince que le français,
mais la fabrication en est aussi bien soignée; la vogue dont jouissent
ces diverses maisons le prouve suffisamment. Elles fabriquent aussi des
vaches vernies pour carosserie et pour chaussures, mais elles ne sup-
porteraient qu'auprès de juges complaisants la comparaison avec les
produits des maisons françaises que j'ai citées plus haut.
Il n’y a qu’une seule maison à laquelle on puisse rendre tout
hommage et en toute sincérité pour ses vaches vernies, c’est la fabrique
de Munich (autrefois Ignaz Meyer). Ses produits ont été à juste titre
désignés par la majorité compétente du jury comme étant parfaits el
sans reproches de tous points, pouvant concourir avec les mêmes pro-
duits fabriqués en France et reconnus les meilleurs.
L’Autriche n'est pas encore arrivée à la hauteur de la France et
de l'Allemagne pour ces articles, cette branche d'industrie y est peu
répandue, mais en voie de progrès.
L’Angleterre était très-faiblement représentée, quoique les vaches
vernies y soient fabriquées en quantités considérables et à des prix plus
doux qu’en France. Ce que nous avons vu était d’une bonne fabri-
cation.
La Belgique a produit divers genres de cuirs vernis pour caros-
serie, pour chaussures et chapellerie, qui étaient fabriqués avec soins.
L'industrie des cuirs vernis n'existe pour ainsi dire pas en Suisse,
aussi n’avait-elle rien exposé dans ce genre.