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Cuirs et peaux.
Maroquinerie.
Cette catégorie comprend toutes les peaux qui subissent une pré-
paration en couleurs, soit veaux, chèvres et moutons; leur emploi se
trouve dans les fabrications de chaussures, d'articles de voyage, de porte-
feuilles, reliures, carosserie, meubles etc.
Il serait difficile de préciser la quantité de ces peaux qui se
fabriquent et s'emploient journellement, tellement elle est énorme; on
en jugera simplement par un aperçu sur l'importation qui se fait en
peaux de chèvres et de moutons tannés aux Indes, et qui se vendent en
ventes publiques huit fois par année à Londres pour être ensuite expé-
diées en partie aux fabricants de maroquin du continent.
Il a été importé en 1872 de Calcutta à Londres !
9,861,131 peaux de chèvres tannées,
4,914,811 » moutons et agneaux tannés.
Ensemble 14,775,942
Ces chiffres indiquent suffisamment l'importance de cette industrie,
surtout lorsqu'on y ajoute toutes les peaux des chèvres et des moutons
qui se tuent dans tous les pays d'Europe el qui y sont fabriquées.
La Saxe fournit à elle seule annuellement environ 500,000 peaux
de chèvres qui se vendent pour la fabrication du beau maroquin.
La Suisse fournit aussi un bon contingent de peaux de chèvres
brutes, elles sont généralement expédiées en France et à Londres où
elles sont fort goutées des maroquiniers et servent surtout pour couver-
tures de meubles et intérieur de voitures, vu leur grande taille.
Les cantons qui en fournissent le plus sont le Tessin, les Gri-
sons, Uri, Schwytz, Unterwalden, Lucerne et le Valais.
La plus grande partie des peaux de moutons brutes qui se ré-
coltent en Suisse passent à l'étranger, surtout en Allemagne, où elles
sont chamoisées ou fabriquées pour doublures.
L'industrie de la maroquinerie peut se diviser en deux branches,
celle de luxe et celle pour chaussures; elle est arrivée à un grand degré
de perfection, soit en Angleterre, soit en France, en Allemagne, en Au-
triche et en Belgique. Tous ces pays étaient richement représentés dans
tous les genres de cette fabrication. Il y a une telle variété d'articles,
de couleurs et de genres divers dans la maroquinerie qu'il serait oiseux
de les mentionner ici. Il est regrettable que la Suisse ne fabrique pour
ainsi dire, pas la maroquinerie, qui cependant est d'une consommation
importante chez nous, surtout pour chaussuree. Nous sommes sous ce
rapport entièrement tributaires de la France et de l'Allemagne. La
fabrication n’est pas des plus difficiles et n’est pas soumise, comme celle
des cuirs vernis, aux caprices de la température; on pourrait donc par-
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