a)
décomposition à une température à peu près égale, il faut prévoir
des échangeurs qui permettent la récupération des frigories des
gaz produits. Ces échangeurs sont placés avant les refroidisseurs
d’ammoniaque et sont construits en forme de deux faisceaux tubu-
laires dont l’un est alternativement en régime tandis que l’autre
est en réchauffage.
L’appareil de fractionnement est construit en principe de façon
que le gaz soit refroidi successivement à des températures de plus
en plus basses, jusqu’à la température de l’azote pur s’évaporant
sous une pression de quelques dixièmes de kg.
Comme le but poal du procédé est l’obtention d’un mélange de
15% d'H, et 25% d’N,, on a reconnu qu’on pouvait combiner
du de V’N, dans le mélange avec un lavage à l’azote
liquide. La production d’un hydrogène aussi pur que possible
— disons de 98% — exige un abaissement de température excessif,
même au-dessous de la température à laquelle l’air atmosphérique
commence à se liquéfier sur les tuyaux et les surfaces à l’intérieur
de l’appareil. Une température aussi basse n’est pas très commode
et c’est la raison pour laquelle un grand progrès a été réalisé lorsqu’on
a trouvé que le lavage à l’azote liquide permettait de terminer
plus tôt l’abaissement de température. Cette température est celle
que possède le gaz avant l’entrée dans la colonne de lavage. Le gaz
y contient à peu près 88% d’E,, le reste est constitué par CO et N,..
Le but du lavage à Fi. est caractérisé par le remplacement
du CO contenu dans l'hydrogène brut avant la colonne par de
l’azote, ce qui est facile à obtenir, car les températures de ces deux
gaz ne diffèrent pas beaucoup.
L’azote nécessaire au lavage est produit par une installation
classique avec une pureté aussi complète que possible. On a réussi
à obtenir dans les installations les plus récentes des teneurs en
oxygène dans l’azote si faibles qu’il n’est pas facile d’en trouver les
dernières traces (0,001% et moins).
Cet azote est comprimé par un compresseur à cinq étages ; il est
pré-refroidi, lui aussi, par la machine frigorifique, et introduit dans
l’appareil de fractionnement où il parcourt un échangeur en serpentin
dans lequel il est refroidi par une partie des produits séparés du
gaz et par de l’azote détendu. Après le passage dans cet échangeur,
il entre dans une « chaudière » où il est liquéfié par de l’azote liquide
à l’ébullition. Une partie de l’azote liquéfié est versée à la tête de
la colonne, une autre alimente la chaudière pour être renvoyée
alors dans le circuit.
La chaudière d’azote contient en outre un faisceau tubulaire
dans lequel le gaz à séparer est refroidi en dernier lieu après avoir
parcouru les divers échangeurs où il avait été successivement
refroidi.