Full text: Traite de télégraphie électrique

   
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ÉLECTRIQUE. 95 
chine électro-magnétique convenablement disposée , et c'est peut- 
être là le service le plus immédiat que l’on puisse attendre de ces 
sortes de machines, » 
Je ferai une seule réflexion sur la note de M. Pouillet : le silence 
qu'il garde par rapport à M. Wheatstone m'étonne et m'’afflige pro- 
fondément. Quoi ! quand il rappelait ses travaux relatifs à la vitesse 
de l'électricité, ou quand il étudiait une application depuis long- 
temps annoncée par le savant professeur de King’s-College, 
M. Pouillet ne s’est pas cru obligé au moins de le nommer ! 
En suivant toujours l’ordre chronologique , écoutons maintenant 
M. Bréguet. La note suivante a été lue à l’Académie des sciences le 
20 janvier 1845, et imprimée dans les Comptes-rendus : 
« Le mémoire que M. Pouillet vient de lire à l'Académie sur 
l'emploi de l'électricité comme moyen de déterminer des temps ex- 
trêmement courts me fait sentir la nécessité de publier cette note, 
qui se rapporte à un instrument dont le but était le même, et que 
j'ai construit il y a un an pour le gouvernement russe, conjointe 
ment avec M. de Konstantinoff, officier d'artillerie très distingué. 
» M. de Konstantinoff arrivait d'Angleterre. Quand il me vint 
voir, il avait déjà eu l’idée d’un instrument propre à mesurer la 
vitesse initiale des projectiles, ainsi que la vitesse dans différents 
points de la trajectoire. Ayant fait la connaissance de M. W heatstoné, 
si connu par ses ingénieux travaux, ils eurent ensemble plusieurs 
entretiens à ce sujet, et il vit chez ce même savant un appareil qui, 
au moyen de courants électriques interrompus et rétablis, permet- 
tait de mesurer le temps de l'inflammation de la poudre avec un 
grand degré d’exactitude. M. Konstantinoff erut cependant, par 
une autre disposition, pouvoir obtenir encore plus d’exactitude et 
mesurer des intervalles beaucoup plus courts. Il me consulta sur ce 
projet, et croyant possible la solution du problème qu'il me propo- 
posait, nous commençâmes à travailler ensemble au mois de 
mars 1843. 
» Le problème était celui-ci : Disposer un instrument qui püt indi- 
quer et conserver trente ou quarante observations successives, faites 
dans des espaces de temps très rapprochés, d’un phénomène se 
passant plus ou moins loin de l'endroit où se trouve placé l’instru- 
ment d'observation. Il nous vint naturellement dans l’idée d’em- 
ployer pour cet objet l'électricité. 
    
   
   
   
   
    
  
   
    
     
    
   
     
   
   
   
   
   
   
    
  
   
   
   
   
   
    
   
   
   
   
  
  
  
	        
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