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ÉLECTRIQUE. 101
» À chaque tour de l'axe, le commutateur rétablissait un circuit
électrique qui, cireulant autour des électro-aimants, produisait
une vive attraction, et l'extrémité d’un levier pressait sur le bouton
du compteur; les points faits ainsi sur le cadran étaient marqués
avec une grande régularité.
» Ce dernier instrument pourra, à ce qu'il nous semble, être
employéavec avantage dans les usines ; car au moyen de conducteurs
partant du cabinet du directeur, et communiquant, soit au volant,
soit au cylindre d’une machine à vapeur, il pourra à chaque instant
de la journée et sans se déranger connaître la vitesse de l’un ou
de l'autre. Pour plus de commodité, on pourra remplacer la pile
par des courants électro-magnétiques.
» Cet instrument pourrait encore servir utilement dans les ob-
servations que l'on peut faire sur la vitesse des roues hydrauliques,
suivant Ja nature des opérations que l’on fait exécuter aux outils
qu’elles conduisent. »
Entendons enfin la réclamation de M. Wheatstone, 26 mai 1845.
«Je vois dans les Comptes-rendus de l’Académie des sciences que,
dans la séance du 20 janvier, il a été lu une communication de
M. Bréguet, dans laquelle il attribue à M. le capitaine de Kon-
stantinoff et à lui-même l'invention du chronoscope électro-magné-
tique, instrument que j'avais moi-même inventé et confectionné
plusieurs années auparavant, dans le but de mesurer les mouve-
ments rapides, et surtout la vitesse des projectiles.
» Ce fut au commencement de 1840 que j'inventai cet instrument.
Mon chronoscope se composait alors d’un mouvement d'horlogerie
faisant agir une aiguille indicatrice qui marchait ou s’arrétait sui-
vant qu'un électro-aimant agissait sur une pièce de fer doux,
l'attirant lorsqu'un courant attirait l’hélice de l’aimant , et l’aban-
donnant à lui-même lorsque le courant venait à cesser, comme
dans mon télégraphe électro-magnétique , dont cette invention peut
être considérée comme une des dérivations. La durée du courant
était ainsi mesurée par l'étendue du cercle parcouru par l’aiguille
du chronoscope.
» Une relation était établie entre la durée du courant et celle du
mouvement du projectile par les moyens suivants : un anneau en
bois embrassait l'embouchure d’un canon chargé, et un fil métal-