102 TÉLÉGRAPHIE
lique tendu reliait deux côtés opposés de cet anneau isolant, passant
ainsi devant la bouche du canon. À une distance convenable était
établi un but, disposé de telle façon que le moindre mouvement
qu’on lui imprimait établissait un contact permanent entre un petit
ressort en métal et une autre pièce de métal. Une des extrémités
du fil métallique de l'électro-aïmant était attachée à un des pôles
d’une petite batterie voltaïque. À l'autre extrémité de l’électro-
aimant étaient attachés deux fils métalliques, dont un communiquait
avec le petit ressort du but, et l'autre à l’une des extrémités du fil
métallique tendu devant la bouche du canon ; de l’autre extrémité
de la batterie voltaique partaient aussi deux fils métalliques, dont
l'un aboutissait à la pièce métallique fixée sur le but, et l’autre à
l'extrémité opposée du fil métallique passant devant l'embouchure
du canon. Ainsi, antérieurement à l'explosion du canon ,ilse trou-
vait établi, entre le canon et le but, un circuit non interrompu de
fil métallique, et dont le fil métallique en travers de la bouche du
canon faisait partie. Une fois le but frappé par le boulet, le second
circuit était complété ; mais durant le passage du projectile à tra-
vers l'air, et pendant ce temps seulement, les deux circuits étaient
interrompus , et la durée de cette interruption était indiquée par le
chronoscope.
» J'avais déjà démontré par mon télégraphe électro-magnétique
que, lorsqu'ils sont convenablement disposés, les aimants peuvent
être amenés à agir avec une batterie très faible, quand bien même
les fils métalliques décriraient un circuit de plusieurs milles. Par
conséquent , le canon , le but et le chronoscope peuvent être placés
à des distances quelconques demandées les uns des autres. En raison
de la grande rapidité avec laquelle l'électricité se propage, comme
l'ont prouvé mes expériences publiées dans lès Philosophical Tran-
sactions de 1834, aueune erreur sensible ne peut résulter de sa
transmission successive.
» Pendant une visite que je fis à Bruxelles, au mois de septembre
1840, je décrivis cet appareil à mon ami M. Quetelet, qui en donna
connaissance , le 7 octobre, à l’Académie des sciences de cette ville,
communication mentionnée dans le bulletin de cette séance.
» Dans une visite que le is postérieurement à Paris (mai 1841);
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