Full text: Traite de télégraphie électrique

  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
   
104 TÉLÉGRAPHIE 
lutions par seconde ; sur chaque disque était tracé un rayon : lors- 
qu'ils étaient éclairés par une étincelle électrique, tous ces rayons 
paraissaient en repos, en raison de la durée excessivement petite 
de cette espèce de lumière {comme il est expliqué dans mon mé- 
moire : De la vitesse de l'électricité et de la durée de la lumière 
électrique, publié dans les Philosophical Transactions de 1834) ; 
mais lorsqu'ils étaient illuminés par un éclair d’une durée de la 
deux-centième partie d’une seconde, le troisième disque paraissait. 
  
uniformément teinté, pendant que le second disque montrait un 
secteur ombré de 36 degrés. Quand l'éclair ne durait que la deux- 
millième partie d’une seconde, un secteur semblable paraissait sur 
le troisième disque. 
» Pour plusieurs raisons, les expériences avec mon chronoscope 
électro-magnétique ne furent pas poursuivies à Wolwich. En 1849, 
je fis la connaissance de M. de Konstantinoff, capitaine dans l’artil- 
lerie de la garde impériale de sa majesté l’empereur de Russie, et 
attaché à l'état-major du général de Winspaer; il prit beaucoup 
d'intérêt à cette affaire, exprima un vif désir d’avoir un appareil 
complet, afin d'entreprendre lui-même, à son retouren Russie, une 
série d'expériences telles que celles que j'avais en vue. Comme je 
n'avais pas moi-même le temps de poursuivre ces expériences, et 
comme personne en Angleterre , plus habile ou mieux placé pour 
cela, ne montrait le désir de les poursuivre, je cédai volontiers à 
sa demande , dans l’espoir que quelques résultats importants pour 
la science pourraient être obtenus. La seule condition que je mis à 
mon consentement était que M. de Konstantinoff ne publierait au- 
cune description de l'appareil, jusqu'au moment où moi-même je 
l'aurais faite. L’instrument que je fournis à M. de Konstantinoff, 
et qui lui fut adressé à Paris en janvier 1843, était autrement 
construit que celui précédemment décrit, quoique essentiellement 
Je même en principe. 
» J'avais trouvé par expérience que lorsqu'une pièce de fer doux 
avait été attiré par un électro-aimant, et que le courant venait 
| ensuite à cesser, bien que le fer parût retomber immédiatement , 
| son contact était maintenu pendant un temps qui, plusieurs fois, 
| équivalait à une fraction considérable de seconde. La durée de 
cette adhérence augmentait avec l'énergie du courant voltaïque et 
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