Full text: Traite de télégraphie électrique

    
  
  
106 TÉLÉGRAPHIE 
enroulé dans une hélice creusée sur un cylindre fixé sur l’axe d’une 
roue à échappement. Sur cet axe était aussi adaptée une aiguille 
qui, conséquemment , avançait Œ’une division à chaque échappe- 
ment. Quand il était nécessaire de prolonger le temps de l'expé- 
rience , la roue à échappement et le cylindre étaient établis sur des 
axes différents , et leur engrenage s’opérait au moyen d'une roue et 
d'un pignon; dans ce cas, deux aiguilles étaient employées. Au 
moyen de cette construction , on évite l'accélération du mouvement 
qui aurait eu lieu s’il n'y avait pas eu d'échappement, et l'index 
franchit chaque division dans un même temps. Le poids était dis- 
posé de manière à pouvoir se régler, et la valeur d’une seule divi- 
sion était obtenue en divicant le temps de la chute entière par le 
nombre des divisions franchies dans cet intervalle. Mais des méthodes 
encore plus exactes peuvent être employées. 
» Au moyen de cet instrument, j'ai mesuré le temps mis par 
une balle de pistolet à parcourir différentes portées, avec des 
charges différentes de poudre. La répétition de ces expériences 
donna lieu à des résultats passab'ement constants, présentant rare- 
ment une différence de plus d’une division du chronoscope (1). Je 
mesurai aussi la chute d’une balle, de différentes hauteurs, et la 
loi des vitesses accélérées fut obtenue avec une rigueur mathéma- 
tique. Avec l'appareil dont je me servis pour cette dernière expé- 
rience , je pouvais mesurer la chute d'une balle de la hauteur d’un 
pouce. Il serait difficile, sans le secours des dessins, de donner une 
idée des diverses dispositions que j'ai adoptées pour rendre l'instru- 
ment applicable à différentes séries d'expériences; mais je puis 
mentionner que parmi d'autres applications je me propose de l'em- 
ployer pour mesurer la vitesse du son à travers l'air, l'eau et à tra- 
vers les massifs de rocs, avec une approximation qu’on n’a jamais 
obtenue jusqu’à présent. 
» Indépendamment de l'instrument que je fournis à M. de Kon- 
stantinoff en avril 1843, le professeur Christie en fit déposer un au 
cabinet de physique de l’Académie militaire de Woolwich, et, vers 
(1) Ces expériences, dans lesquelles je fus assisté par sir James South ef 
M. Purday, eélôbre armurier, eurent lieu, en octobre 1849, dans les terrains 
atianant à l'ohsarvaioire de CamdansHil, 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
     
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