Full text: Traite de télégraphie électrique

     
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
   
   
  
  
  
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tinoff n'eut jamais l'intention de s’attribuer cette invention, et que 
c’est entièrement sans son approbation et à son insu que M. Bré- 
guet vient de le faire (1). 
» Quant à l'instrument décrit par M. Bréguet, je le considère 
comme beaucoup moins exact, beaucoup plus compliqué et plus 
coûteux qu'aucun de ceux que j'ai précédemment inventés. Quand 
il est réduit uniquement à déterminer les mouvements initial et 
final d'une balle, l'instrument de M. Bréguet est muni de cinq 
électro-aimants , chacun avec son mécanisme, tandis que le mien 
atteint le même résultat avec un seul électro-aimant ; et lorsque les 
TÉLÉGRAPHIE 
différentes divisions d'une même trajectoire doivent être étudiées, 
M. Bréguet propose un aimant complémentaire et fait d’autres 
additions à chacune des partitions que doit traverser la balle. Si 
M. Bréguet avait été mieux informé des moyens par lesquels je de- 
vais obtenir une suite de mesures successives correspondant à une 
même trajectoire , il aurait trouvé que ce qu’il propose d'obtenir, 
même avec une douzaine d’électro-aimants, le serait d’une ma- 
nière plus efficace au moyen d’un seul. Voici quel était mon plan : 
» Un cylindre exécute un mouvement de rotation autour d’une 
vis, de façon à avancer d’un quart de pouce par révolution ; à une 
des extrémités du cylindre est adaptée une roue dentée d’un diamètre 
un peu plus grand que celui du cylindre et qui s’engrène avec un 
pignon dont la longueur est égale à la portion totale d’axe que doit 
franchir le cylindre dans ses révolutions successives. Ce pignon 
communique avec des rouages mis en mouvement par un poids 
suspendu à l'extrémité d’un fil qui tourne autour d’un cylindre, et 
le rouage est muni d’un régulateur qui en égalise le mouvement ; 
un crayon adapté à l'extrémité d’un petit électro-aimant est amené 
en contact avec le eylindre et y trace une hélice qui est interrompue 
chaque fois que le courant cesse. J'empruntai l'idée de la partie 
chronoscopique de cet appareil d'un instrument destiné à mesurer 
de très petits intervalles de temps, inventé par feu le docteur Young, 
(1) « Je joins ici un extrait d’un écrit que me donna M. de Konstantinoff 
avant de quitter Londres : 
« M. Wheatstone ayant eu la complaisance de me faire confectionner un 
» appareil complet, de son invention , pour mesurer la chute des corps et les 
» vitesses initiales des projectiles, je m'engage, etc... » 
  
  
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